Algérie

Anarchie




Les agissements pour le moins contestables de certains citoyens, visiblement bien inspirés, rendent cadue tout travail conséquent en matière d?hygiène dans la ville. En effet, à quelques jours de l?Aïd des maquignons font leur apparition dans la capitale. A entendre ceux-ci s?expliquer, toute entorse faite à l?hygiène dans le milieu urbain est excusée par une religiosité à la petite semaine. Des « moutonneries », excusez ce barbarisme, puisqu?ils en existent à chaque coin de rue, refont surface d?une façon fracassante. Ils y en a qui, comble de l?épouvante, disputent la rue avec leur cheptel, installé sur les accotements, aux automobilistes dépassés et ahuris. Et gare à celui qui trouvera à redire, car la réplique assassine est toute prête : on n?a peur de personne ! Aussi, des maquignons ont trouvé une autre parade, plus osée, en exposant dans leur... « Vitrine » les malheureux ovins, révèlent certaines personnes, un rien plaisantin. Remarquant la prégnance des pratiques « importées » par leurs communautés venues d?ailleurs, les autorités des pays de l?Occident ont tenu à y mettre le holà. Puisque ne pouvant dissuader ces personnes qui sont restées sur leurs pratiques bien ancrées. Des espaces sont aménagés pour l?occasion et les fidèles peuvent y aller et y emballait leur mouton sans que ne soit aucunement écorché l?amour propre du voisin que la vue du sang contrarie. Il en est autrement chez nous où les autorités restent impassibles devant ces pratiques. Celles-ci nous déballent la batterie de mesures qu?il faudrait toutefois respecter. En dépit de cette tendance aux verbiage creux, la réalité reste têtue. Point n?est pour nous de défendre un quelconque mode de vie menacé par « ces Algérois d?occasion ou d?importation », comme aime à les appeler un défunt chroniqueur. Mais, il est pour le moins impératif de réguler ce marché qui cause bien des tracas aux citoyens.


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