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Amorce d'un processus de substitution d'importation



Amorce d'un processus de substitution d'importation
L'année 2014 qui a commencé par une baisse sensible des importations devrait s'achever par la production de la "première voiture algérienne", qui mettra fin à un feuilleton vieux de plus de 20 ans. Le retournement du marché automobile n'empêchera pas la facture d'importation de véhicules de tourner encore très probablement autour de 5 milliards de dollars en 2014. C'est encore beaucoup. Le gouvernement a annoncé dans la nouvelle loi de finances des mesures dont l'impact sera probablement limité, même s'il va introduire plus de rigueur sur le marché. Elles renforceront la tendance actuellement en cours au recul des importations, en attendant que l'obligation, un peu vague, faite aux concessionnaires de développer en Algérie dans un délai maximum de 3 ans "une activité de production de biens ou de services en rapport avec le marché automobile", produise quelques effets. L'année 2014 sera aussi et enfin celle de la première voiture algérienne qui devrait sortir des chaînes de l'usine Renault de Oued Tlélat en novembre prochain. Elle sera sans doute la vedette de l'édition 2015 du Salon de l'auto. L'amorce d'un processus de substitution d'importation est un premier résultat, bien tardif, compte tenu de la taille du projet et de celle du marché algérien. Il ne suffira pas à compenser le déficit de régulation et de vision des pouvoirs publics au cours des 20 dernières années. Il faut bien le constater, au Maghreb aujourd'hui, le marché automobile est en Algérie et la production est au Maroc.H. H.NomAdresse email


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