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Ali Bey Nasri, président de l'association des exportateurs algériens (ANEXAL)


Ali Bey Nasri, président de l'association des exportateurs algériens (ANEXAL)
Liberté : En tant que président de l'Anexal, vous n'êtes pas sans savoir que les exportations algériennes vers la Tunisie font face à des contraintes multiples dont, accusent certains exportateurs vers ce pays voisin, les taxes "injustement" imposées par les autorités tunisiennes "exclusivement" aux produits étrangers, ou encore leur déclassement sur le marché tunisien. Ces pratiques ne sont-elles pas aux antipodes de l'ACP 'Ali Bey Nasri : Il est clair qu'elles viennent à contre-courant de la volonté politique exprimée par les deux pays, qui consiste à construire un espace maghrébin commun. Et les pratiques constatées actuellement vont freiner l'évolution des échanges économiques entre nos deux pays. Elles confirment l'appréhension et la crainte des opérateurs économiques algériens maintes fois exprimées quant à la fermeture du marché tunisien aux produits algériens, et ce, depuis 1976, date à laquelle l'Algérie avait dénoncé unilatéralement l'accord de l'UMA (Union du Maghreb arabe). Notre association fait appel donc au bon sens des pouvoirs publics tunisiens pour transcender les difficultés actuelles et ?uvrer pour la facilitation des échanges.Les exportateurs vers ce pays voisin, censé être un partenaire "privilégié" de l'Algérie, comme stipulé dans ledit accord, doivent-ils, dans ce cas, abandonner le marché tunisien ' Ou bien existe-t-il des solutions à même de les inciter à poursuivre leur "aventure" 'Il est clair que nous n'abandonnerons jamais le marché tunisien, car nous considérons que les produits tunisiens ne souffrent d'aucun blocage en Algérie et que les problèmes actuels vont disparaître.Une réunion entre les autorités commerciales des deux pays est prévue pour la fin du mois courant. Avez-vous des recommandations et/ou des conseils à donner à la partie algérienne en prévision de cette réunion 'Ce que nous demandons à nos autorités, c'est de défendre l'intérêt des opérateurs algériens, la promotion de nos exportations, l'affirmation de la réciprocité et veiller à l'équilibre des échanges entre les deux parties. Actuellement, le rapport des échanges est de "1 dollar exporté vers la Tunisie contre plus de 10 dollars importés". Cette situation ne doit pas durer. Nos autorités sont en possession de certains dossiers et ont toutes les informations requises pour défendre nos droits. Notre association souhaiterait rencontrer la partie tunisienne en présence de nos représentants pour exposer de vive voix nos préoccupations.NomAdresse email


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