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Un mémorandum dans le domaine des PME-PMI Dans le cadre du renforcement des relations algéro-italiennes, un mémorandum de coopération dans le domaine des PME et PMI sera signé, aujourd’hui à Alger, en présence du sous secrétaire d’Etat italien aux PMI, M. Alejandro Gonzalez Hernandez. «Ce contrat de partenariat vient à la suite de la visite du président du Conseil italien, Romani Prodi, à Alger lors de laquelle il a été mis en exergue la nécessité de développer les relations bilatérales, non seulement dans le domaines énergétique, mais aussi de l’industrie», a indiqué, hier, Roberto Ronza, délégué du président aux relations internationales pour la région lombarde en Italie, en marge d’un séminaire sur «l’arbitrage international dans les affaires et le projet méditerranéen de la chambre d’arbitrage de Milan». Selon le même interlocuteur, ce «mémorandum d’entente» prévoit un mécanisme financier d’aide italienne au développement des petites et moyennes entreprises (PME) en Algérie». Et d’ajouter que les secteurs dans lesquels les entreprises italiennes désirent investir en Algérie sont la mécanique, l’agro-industrie, l’environnement, les travaux publics, la logistique, la confection et l’habillement, le transport maritime et la gestion des ports.Et c’est dans ce sens justement qu’est intervenue, avant-hier, la rencontre qui a réuni Roberto Ronza et la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi. «Nous avons parlé des possibilités de développer le secteur, notamment le développement des zones archéologiques, le tourisme guidé, le tourisme culturel, la construction des hôtels à bas prix pour encourager le tourisme familial». Un comité de suivi a été installé pour suivre les projets. Par ailleurs, la région Lombardie, la plus développée économiquement en Italie de part le nombre de ses PME-PMI, a mis à la disposition de ses hommes d’affaires un fonds Euromed, une ligne de crédit de 50 millions d’euros destinée à couvrir les risques d’investissements dans quatre pays de la rive sud de la Méditerranée, à savoir l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et l’Egypte. Accord pour la coopération dans le domaine de l’arbitrage des affaires D’autre part, un mémorandum de coopération dans le domaine de l’arbitrage entre la chambre arbitrale de Milan et le comité algérien d’arbitrage et de conciliation a été signé hier. La cérémonie s’est déroulée à Djenane El Mithak, à l’issue d’un séminaire auquel ont pris part plusieurs juristes et hommes d’affaires algériens, l’ambassadeur d’Italie en Algérie ainsi que le directoire de la chambre arbitrale de Milan et celui du comité algérien. L’accord prévoit l’échange des expériences, notamment pour ce qui est du côté de la chambre de Milan qui a une longue expérience dans le domaine du règlement des contentieux économiques. Il faut savoir que le recours à l’arbitrage «privé» existe depuis des années dans les pays industrialisés, notamment avec le développement économique et les échanges commerciaux qui ne cessent d’augmenter. Ce genre d’institutions, dont les plus en vue sont celles de Paris et de Londres est une substitution aux cours de justice qui se trouvent souvent dépassées par le nombre d’affaires dont elles ont la charge. En Algérie, ce genre d’arbitrage est très peu utilisé. Le recours à la chambre algérienne n’est pas systématique. Et souvent, les affaires économiques sont traitées au niveau des tribunaux, dans des temps souvent très longs, ainsi que le manque d’experts dans le domaine des affaires. Les chambres d’arbitrage sont, en général, constituées de juges désignés par les deux parties en conflit, des entreprises économiques, et d’autres experts pour statuer sur un litige. Le recours à ce genre d’arbitrage est devenu presque systématique dans le monde des affaires, parce qu’il est plus rapide et plus efficace et assure souvent l’équité et l’indépendance des juges ainsi que la confidentialité. Les chambres d’arbitrage ne dépendent d’aucune juridiction d’aucun pays. Les affaires sont traitées selon les lois internationales. Les parties peuvent choisir le droit d’arbitrage et le droit applicable. En Algérie, ce mode de traitement n’est pas très en vogue. Ce mode de traitement des affaires a été refusé pour les entreprises. Ce n’est qu’en 1988 que notre pays a ratifié la convention de New York et Washington pour l’arbitrage. En 1993, un décret législatif sur l’arbitrage a été promulgué. La présence italienne en Algérie vise, en tout cas, à promouvoir le rôle de la chambre de Milan en tant qu’instrument de référence en Méditerranée, et pour concurrencer ses homologues européennes. La chambre de Milan a déjà signé plusieurs traités avec une dizaine de pays.


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