Algérie

Algérie - Grande-Bretagne



Kim Howells à Alger Relations économiques et commerciales, mais aussi et surtout politiques et judiciaires. Ce sont les vecteurs de discussions qu?aura à aborder le Dr Kim Howells, ministre des Affaires étrangères britannique, avec ses vis-à-vis algériens. Le responsable anglais sera à Alger le samedi prochain pour une visite de deux jours. Une visite qui intervient une semaine après les attentats du 7 juillet dernier à Londres. Pure coïncidence ou était-ce déjà programmé ? Le communiqué de l?ambassade de Grande-Bretagne à Alger transmis hier à la presse ne précise pas le cadre dans lequel s?inscrit ce déplacement. Il se contente seulement d?indiquer que la visite du Dr Howells « a pour but de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays ». Seule indication qui suggère beaucoup de choses est le passage dans lequel le communiqué précise que « le responsable anglais aura des entretiens avec des ministres et des hauts responsables ». Ces responsables sont-ils uniquement Bouteflika et Ouyahia ? La question reste posée, alors qu?on ne sait pas que comportera le volet judiciaire des discussions bilatérales. Cela notamment à la lumière des derniers développements survenus après les attentats de Londres. L?Algérie devient automatiquement un passage incontournable dans ces moments de panique en Europe. On s?attend à des discussions formelles autour de la piste islamiste. Le Royaume-Uni comptera sûrement sur une sorte de consultation des autorités algériennes sur la question du terrorisme. Un « fléau » auquel est encore confronté Alger et qui nécessite des équipements militaires particuliers. Le 15 juin dernier, The Observer révélait que la Grande-Bretagne a levé l?embargo sur la vente d?armes à destination de l?Algérie. Ce quotidien anglais indiquait que le ministre du Commerce anglais avait donné son feu vert aux industriels de l?armement afin d?engager des ventes avec sept pays africains, dont l?Algérie. En 2001, Londres fournissait déjà de l?armement à Alger pour un montant de 7,2 millions de livres sous forme d?un don du Qatar. Autre dossier important qui émergera des contacts algéro-britanniques, le cas de l?ex-milliardaire Rafik Abdelmoumène Khalifa. Cela au moment où l?on parle de la disponibilité de Londres d?extrader cet Algérien établi en Grande-Bretagne après sa fuite. Autre fait : les Anglais viennent de donner leur accord à la nomination de Mohamed-Salah Dembri en qualité d?ambassadeur auprès du Royaume-Uni, a indiqué hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères rapporté par l?APS. Au plan économique, l?accord gazier reste des plus importants dans le domaine énergétique. Il a été consolidé après le séjour, en mars dernier, des représentants de treize compagnies britanniques.
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