Algérie

Algérie-France : l'entente retrouvée ' Malgré les divergences sur le Mali



Algérie-France : l'entente retrouvée '                                    Malgré les divergences sur le Mali
L'Algérie et la France semblent décidées à assainir leurs relations bilatérales et tourner ainsi la page des crises qui ont marqué leurs rapports durant presque tout le quinquennat de l'ex- président français , Nicolas Sarkozy.
L'Algérie et la France semblent décidées à assainir leurs relations bilatérales et tourner ainsi la page des crises qui ont marqué leurs rapports durant presque tout le quinquennat de l'ex- président français , Nicolas Sarkozy.
Cette volonté commune a été, en effet, exprimée à haute voix par les ministres des Affaires étrangères des deux pays. Lors d'une conférence de presse conjointe tenue avant-hier, Mourad Medelci, du coté algérien et Laurent Fabius pour la partie française , ont clairement laissé entendre que les relations entre les deux pays sont sur le point d'amorcer un nouveau départ.
A la faveur de sa première visite en Algerie en tant que ministre des Affaires étrangères de la France, Laurent Fabius a parlé « de nouvel élan ». Sur tous les dossiers ou presque qui ont été évoqués entre Medelci et Fabius lors des discussions, notamment s'agissant des relations bilatérales et les dossiers de coopération, les deux parties ont reconnu qu'il y a une certaine convergence de vues. Le seul dossier sur lequel les positions des deux pays semblent divergentes est celui du Mali. Car à l'empressement de la France à user de la force militaire pour rétablir l'autorité du gouvernement de Bamako sur l'ensemble du territoire de ce vaste pays du Sahel, l'Algerie oppose une fin de non recevoir puisque elle privilégie la solution politique.
Toutes les questions, dont certaines sont sources de divergences entre les deux pays, ont été évoquées lors de l'entretien de Medelci ave son homologue français, qui a entamé avant-hier une visite de deux jours en Algérie. De la coopération économique aux questions de défense et de sécurité en passant par le lourd dossier de la mémoire et de l'histoire, Alger et Paris sont presque sur la même longueur d'ondes. «Nous avons convenu de nous organiser pour que les accords retenus comme prioritaires puissent être finalisés le plus rapidement possible», a indiqué Mourad Medelci avant de préciser que « des progrès ont été enregistrés » sur l'ensemble des dossiers de la coopération bilatérale. Le chef de la diplomatie algérienne a également évoqué les relations politiques, économiques et de dimension humaine, ainsi que la coopération militaire et sécuritaire. Les discussions devraient aboutir à la finalisation d'un certain nombre d'accords d''accords prioritaires dans différents secteurs, comme ceux de l'automobile, des médicaments, des matériaux de construction et de la pétrochimie. Medelci n'a pas manqué en outre de faire cas de sa relative satisfaction s'agissant du dossier relatif à la circulation des personnes. Un dossier qui a toujours constitué une pomme de discorde entre les deux pays. Il a ainsi noté "une certaine amélioration" sur la question de la circulation des personnes du fait qu'il y a « un meilleur accès aux visas » pour les Algériens. Cependant il a reconnu que des « efforts restaient à faire ». Sur la question des archives il a annoncé la mise en place d'un comité conjoint. Il a aussi indiqué que les négociations entre l'Algerie l'Union européenne sur la question du démantèlement tarifaire « sont presque bouclées ». Pour Laurent Fabius, «lancer un nouvel élan, passer à un nouveau stade, partenariat d'exception ne sont pas des mots en l'air. Ce sont des volontés concrètes qui existent à la fois du côté algérien et du côté français ». Le chef de la diplomatie française, dira en outre que « nous sommes tombés d'accord pour préparer un document cadre commun qui sera finalisé avant la fin du mois d'octobre » et ce, afin qu'il serve de base de discussion lors de la prochaine visite de François Hollande en Algérie qui aura lieu avant la fin de l'année en cours. Ce document va encadrer les relations entre les deux pays de 2012 à 2016 . « Sur la base de l'objectivité, de la proximité et de l'amitié nous considérons que tout est réuni pour ce nouvel élan qui est nécessaire entre les deux pays », a aussi souligné Laurent Fabius, avant d'ajouter que «les conversations étaient utiles et faciles tant sur le plan bilatéral qu'international. Nous sommes tombés d'accord sur chacun des sujets que nous avons abordés »
Reste l'épineuse question de la mémoire et l'histoire quia toujours empoissonné les relations entre Alger et Paris et sur laquelle les deux parties semblent d'accord pour avancer dans un cadre serein et non conflictuel comme c'était le cas ces dernières années. « La question de la mémoire présente non seulement dans les esprits des responsables mais aussi dans ceux des citoyens, ne peut être oubliée »,a martelé Medelci comme pour dire que l'Algerie n'est pas prête d'abandonner ses positions sur cette question. Fabius a fait part de la volonté de « traiter du passé en toute objectivité et en toute lucidité sans rien dissimuler ».
Divergences d'approche sur le Mali
Si les deux parties semblent être d'accord sur les questions citées plus haut, cela n'est pas le cas pour la question du Sahel en général et du Mali en particulier. Des propos du ministre français , ressort toujours le penchant de la France pur la solution militaire à la problématique du Mali , un pays divisé en deux parties puisque le Nord est sous contrôle des groupes indépendantistes et islamistes . «Il faut qu'on arrive à renforcer la base constitutionnelle du gouvernement de Bamako et il faut que le gouvernement puisse exercer son autorité sur l'ensemble du pays. Au Mali il y a des implantations terroristes et c'est insupportable car cela constitue une menace de la région et l'ensemble du monde », dira Fabius confirmant ainsi la position de la France. Nuançant un peu ses propos il a ajouté qu' « il faut pas croire que la France à une
position militariste et l'Algerie a une position angélique » tout en affirmant qu'il n'y a pas d'opposition entre les positions des deux pays. . Exprimant la position de l'Algerie, Mourad Medelci dira que « la solution militaire aujourd'hui n'est pas la bonne. C'est la solution politique et le dialogue qui doivent prévaloir » tout en preciasnt que « l'Algérie, qui assume ses responsabilités, n'a jamais prétendu détenir la clé de la solution dans ce pays ».
Cette volonté commune a été, en effet, exprimée à haute voix par les ministres des Affaires étrangères des deux pays. Lors d'une conférence de presse conjointe tenue avant-hier, Mourad Medelci, du coté algérien et Laurent Fabius pour la partie française , ont clairement laissé entendre que les relations entre les deux pays sont sur le point d'amorcer un nouveau départ.
A la faveur de sa première visite en Algerie en tant que ministre des Affaires étrangères de la France, Laurent Fabius a parlé « de nouvel élan ». Sur tous les dossiers ou presque qui ont été évoqués entre Medelci et Fabius lors des discussions, notamment s'agissant des relations bilatérales et les dossiers de coopération, les deux parties ont reconnu qu'il y a une certaine convergence de vues. Le seul dossier sur lequel les positions des deux pays semblent divergentes est celui du Mali. Car à l'empressement de la France à user de la force militaire pour rétablir l'autorité du gouvernement de Bamako sur l'ensemble du territoire de ce vaste pays du Sahel, l'Algerie oppose une fin de non recevoir puisque elle privilégie la solution politique.
Toutes les questions, dont certaines sont sources de divergences entre les deux pays, ont été évoquées lors de l'entretien de Medelci ave son homologue français, qui a entamé avant-hier une visite de deux jours en Algérie. De la coopération économique aux questions de défense et de sécurité en passant par le lourd dossier de la mémoire et de l'histoire, Alger et Paris sont presque sur la même longueur d'ondes. «Nous avons convenu de nous organiser pour que les accords retenus comme prioritaires puissent être finalisés le plus rapidement possible», a indiqué Mourad Medelci avant de préciser que « des progrès ont été enregistrés » sur l'ensemble des dossiers de la coopération bilatérale. Le chef de la diplomatie algérienne a également évoqué les relations politiques, économiques et de dimension humaine, ainsi que la coopération militaire et sécuritaire. Les discussions devraient aboutir à la finalisation d'un certain nombre d'accords d''accords prioritaires dans différents secteurs, comme ceux de l'automobile, des médicaments, des matériaux de construction et de la pétrochimie. Medelci n'a pas manqué en outre de faire cas de sa relative satisfaction s'agissant du dossier relatif à la circulation des personnes. Un dossier qui a toujours constitué une pomme de discorde entre les deux pays. Il a ainsi noté "une certaine amélioration" sur la question de la circulation des personnes du fait qu'il y a « un meilleur accès aux visas » pour les Algériens. Cependant il a reconnu que des « efforts restaient à faire ». Sur la question des archives il a annoncé la mise en place d'un comité conjoint. Il a aussi indiqué que les négociations entre l'Algerie l'Union européenne sur la question du démantèlement tarifaire « sont presque bouclées ». Pour Laurent Fabius, «lancer un nouvel élan, passer à un nouveau stade, partenariat d'exception ne sont pas des mots en l'air. Ce sont des volontés concrètes qui existent à la fois du côté algérien et du côté français ». Le chef de la diplomatie française, dira en outre que « nous sommes tombés d'accord pour préparer un document cadre commun qui sera finalisé avant la fin du mois d'octobre » et ce, afin qu'il serve de base de discussion lors de la prochaine visite de François Hollande en Algérie qui aura lieu avant la fin de l'année en cours. Ce document va encadrer les relations entre les deux pays de 2012 à 2016 . « Sur la base de l'objectivité, de la proximité et de l'amitié nous considérons que tout est réuni pour ce nouvel élan qui est nécessaire entre les deux pays », a aussi souligné Laurent Fabius, avant d'ajouter que «les conversations étaient utiles et faciles tant sur le plan bilatéral qu'international. Nous sommes tombés d'accord sur chacun des sujets que nous avons abordés »
Reste l'épineuse question de la mémoire et l'histoire quia toujours empoissonné les relations entre Alger et Paris et sur laquelle les deux parties semblent d'accord pour avancer dans un cadre serein et non conflictuel comme c'était le cas ces dernières années. « La question de la mémoire présente non seulement dans les esprits des responsables mais aussi dans ceux des citoyens, ne peut être oubliée »,a martelé Medelci comme pour dire que l'Algerie n'est pas prête d'abandonner ses positions sur cette question. Fabius a fait part de la volonté de « traiter du passé en toute objectivité et en toute lucidité sans rien dissimuler ».
Divergences d'approche sur le Mali
Si les deux parties semblent être d'accord sur les questions citées plus haut, cela n'est pas le cas pour la question du Sahel en général et du Mali en particulier. Des propos du ministre français , ressort toujours le penchant de la France pur la solution militaire à la problématique du Mali , un pays divisé en deux parties puisque le Nord est sous contrôle des groupes indépendantistes et islamistes . «Il faut qu'on arrive à renforcer la base constitutionnelle du gouvernement de Bamako et il faut que le gouvernement puisse exercer son autorité sur l'ensemble du pays. Au Mali il y a des implantations terroristes et c'est insupportable car cela constitue une menace de la région et l'ensemble du monde », dira Fabius confirmant ainsi la position de la France. Nuançant un peu ses propos il a ajouté qu' « il faut pas croire que la France à une
position militariste et l'Algerie a une position angélique » tout en affirmant qu'il n'y a pas d'opposition entre les positions des deux pays. . Exprimant la position de l'Algerie, Mourad Medelci dira que « la solution militaire aujourd'hui n'est pas la bonne. C'est la solution politique et le dialogue qui doivent prévaloir » tout en preciasnt que « l'Algérie, qui assume ses responsabilités, n'a jamais prétendu détenir la clé de la solution dans ce pays ».
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