Algérie

Algérie - Afrique Du Sud


Intérêt mutuel pour le partenariat économique Poursuivant son périple à travers certaines wilayas du pays, Son Excellence l?ambassadeur de la République sud-africaine à Alger était hier à Béjaïa où il a notamment rencontré des opérateurs économiques de la région. En mission d?« exploration », comme il l?a lui-même précisé, Ratubski Moloi, tire déjà un premier enseignement de ses virées. Un échange d?informations, le plus exhaustif possible, sur le plan des potentiels économiques respectifs, devrait vite s?organiser et s?opérer pour combler un déficit en la matière et dégager des opportunités de partenariat. Le riche éventail de possibilités miroité par l?exposé du chargé des affaires économiques au niveau de l?ambassade sud-africaine a surpris des opérateurs locaux qui ne s?attendaient sans doute pas à autant de dynamisme économique de la part d?un pays de la sphère africaine. Du côté algérien, les opérateurs locaux défendront pour leur part un potentiel axé notamment sur la disponibilité de l?infrastructure portuaire et aéroportuaire, du réseau routier, et surtout l?atout que constitue un littoral de près de 1200 km pour les deux branches que sont la pêche et surtout le tourisme. Les directeurs du tourisme et de l?énergie et des mines au niveau de la wilaya, deux responsables de deux segments d?activité que les Sud-Africains maîtrisent bien, étaient là également pour tenter de vendre l?image locale. Le gisement en polymétaux d?Amizour (plomb, zinc et cuivre) d?une capacité estimée à 30 millions de tonnes a été évoqué par le directeur des mines comme étant un point autour duquel pourrait se concevoir une relation de partenariat. La capacité de production énergétique qui devrait passer à plus de 800 mW fin 2005 (elle tournerait actuellement autour des 300 mW), les perspectives d?exportation en hydrocarbure qui pourraient atteindre les 85 millions de tonnes/an vers 2010, les huit projets inscrits au titre du programme triennal du gouvernement et devant faire monter le taux de raccordement au gaz naturel de 16% actuellement à 21 % dans une année sont autant d?éléments fournis par le même directeur pour intéresser d?éventuels investissements sud-africains. Manifestement fort intéressée par le marché algérien, la délégation conduite par l?ambassadeur, notamment son conseiller économique, s?est engagée à revenir dans la région chaque fois qu?une initiative locale est prise dans l?approfondissement des contacts, qui plus est si elle venait à concerner des échanges entre les hommes d?affaires des deux pays.


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