Algérie

Ainsi va la vie Celui que je croyais aimer (11e partie)



Ainsi va la vie                                    Celui que je croyais aimer (11e partie)
Résumé de la 10e partie - Kenza arrive à convaincre sa mère du bien-fondé de son choix. Omar, sa mère et sa s'ur vont venir demander sa main.
Ils sont venus, comme convenu, le jeudi suivant. Baya et Tahar sont impressionnés par Omar.
' C'est un garçon destiné à un grand avenir, dit Tahar.
' Il est intelligent, dit Baya.
Et elle ajoute :
' Et très mignon.
Elle éclate de rire et dit à Kenza :
' Je comprends maintenant pourquoi tu l'as choisi.
Kenza rougit. Ses deux s'urs la taquinent.
' Dis-nous, où tu l'as déniché '
La jeune fille est ravie que Omar plaise à sa famille. Une ombre, cependant plane : celle de Kamel.
' Il va falloir le lui dire, dit Tahar.
' On ne le lui dira que s'il se manifeste, dit Baya... Je dois voir, à une fête, sa mère. Si elle m'en parle, je le lui dirai !
' Il faut les ménager, dit Tahar.
' Je sais, dit Baya, mais Taos et ton frère doivent comprendre que nous ne pouvons pas forcer notre fille à épouser leur fils.
' Oui, dit Tahar.
Mais Taos ne dit rien et Kamel ne se manifeste pas. Le jeune homme a dû comprendre que sa cousine ne veut pas de lui, il l'a peut-être vue en compagnie de Omar.
Quelques jours après, on fixe la date des fiançailles. Elles sont célébrées en grande pompe. Kenza est au comble du bonheur. L'ombre de Kamel a encore surgi quand on a dressé la liste des invités : la jeune fille ne voulait pas qu'on invite sa famille, mais Tahar a refusé : il ne s'est pas fâché avec son frère, il n'y a pas de raison de ne pas l'inviter, lui, sa femme et son fils.
Kamel est venu, avec ses parents et il a même félicité Kenza.
' C'est un brave garçon, a dit Tahar, avec une pointe de regret.
' Oui, a dit Baya, mais ton gendre l'est également !
Et le dossier a été clos.
Après les fiançailles, c'est le mariage que Omar veut célébrer au plus vite.La date est fixée au début de l'été. «Je veux que ce soit une grande fête, a-t-il dit à la jeune femme, je prends tout en charge !» Une grande salle des fêtes est louée et Kenza se lance fiévreusement dans la préparation de son trousseau. Elle sort presque tous les jours avec Omar et c'est ensemble qu'ils font leurs achats. Souvent, il l'appelle un peu avant midi, ils vont manger ensemble, au restaurant et l'après-midi, ils la consacrent aux achats.
Le mariage approche mais il y a encore beaucoup de courses à faire. (A suivre...)


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