Algérie

Aïn Témouchent



A la rescousse du théâtre Le théâtre, ou le quatrième art, connaît une nette évolution dans la wilaya d’Aïn Témouchent, et ce, depuis l’ouverture de la Maison de la culture. En matière de formation, deux ateliers dirigés distinctement par deux professeurs en la matière théâtrale pour enfants et adultes sont mobilisés dans la réalisation d’un programme de deux œuvres théâtrales. L’un présentera durant ce mois de décembre une pièce pour enfants intitulée «Le père» adaptée du texte de Auguste Strindberg et le second produira sa pièce intitulée «Dar Chraâ Fi Douar» (Un tribunal dans un douar) destinée aux adultes. Ils participeront aux festivités prévues à Ouargla en décembre prochain. L’année dernière, la pièce «la grotte des démons» a été jouée dans les wilayas d’Oran, Mascara et El Bayadh et a laissé une bonne impression parmi les connaisseurs en théâtre. Dans le même but, la maison de la culture, en collaboration avec l’association «Anwar» de Hammam Bouhadjar, a organisé les 2èmes journées théâtrales à Aïn Témouchent auxquelles ont participé plusieurs troupes, dont des Témouchentis pour jauger leurs capacités et promouvoir leur produit. Concernant les spectacles présentés au public, le mois de Ramadhan restera marqué dans les annales de l’activité culturelle de la wilaya. En effet pas moins de 14 spectacles ont été produits par de bonnes troupes et associations théâtrales nationales, à savoir le Théâtre régional de Bejaia, le Théâtre régional d’Oran, le Théâtre régional de Sidi Bel-Abbés, la coopérative Chougrani et la coopérative de Fouzia Aït Hadj. Même les enfants n’ont pas été oubliés, puisque chaque lundi, à raison d’un spectacle par semaine donné par les acteurs du TR de Sidi Bel-Abbès, ils étaient aux premières loges. Malgré cette évolution qualitative et quantitative, l’activité culturelle reste peu satisfaisante même si les moyens financiers et matériels sont disponibles dans ces structures culturelles de la wilaya qui sont d’ailleurs bien gérées. Comme le signale le directeur de la Maison de la culture, M. Arias Tahar, «les gestionnaires du secteur rencontrent énormément de difficultés pour trouver des jeunes intéressés par la pratique du théâtre, surtout chez la gent féminine, alors que nous disposons des meilleurs professeurs. Ceci étant dit, nombreux sont les Témouchentis qui commémorent l’âge d’or du théâtre des années 40 et 50, l’ère de la troupe «Chabiba» réputée dans l’art de la comédie.


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