Aïn Kercha De nombreuses familles rejoignent leurs mechtas

A l'instar des autres régions de l'est du pays, Aïn M'lila fut l'une des villes dont la zone rurale a souffert des affres du terrorisme. En effet, c'est la localité de Aïn Kercha et ses mechtas qui ont vécu le calvaire subissant tant de misère sous le joug des hordes du GIA. Tout un chacun se rappelle de ce directeur de CEM, M. Gozlane égorgé sous les yeux de centaines d'élèves. C'étaient les années noires. Actuellement la situation a, heureusement, changé et des centaines de riverains rejoignent leurs mechtas à Aïn Kercha. Le programme des Hauts Plateaux commence à donner ses fruits en plus des logements ruraux réalisés avant cette opération, d'autres habitations achevées ont permis le retour de nombreux riverains qui ont fui le terrorisme durant les années 90, de rejoindre leurs localités. Ces bâtisses en dur offrent toutes les commodités; d'ailleurs les bénéficiaires y ont même aménagé des écuries et des étables pour leur bétail. L'Hydraulique leur a permis de réaliser des puits. Rappelons aussi, la dernière réception d'un lycée 1000/300 à Aïn Kercha avec internat, qui peut accueillir tous les élèves admis au secondaire émanant de ces mechtas enclavées. L'autre fait marquant chez les riverains est l'émergence des métiers d'autan, comme la tapisserie de laine, la poterie, le travail de l'alfa, la taille de la pierre et le fer forgé. Disposant d'un niveau moyen, des jeunes se sont tournés vers les métiers traditionnels pour, sans doute, meubler leurs journées et abolir le chômage.