Algérie

Agression d’un policier



Les prévenus, arrêtés et traduits devant le tribunal Trois mis en cause, accusés de refus d’obtempérer aux injonctions de la force publique, d’atteintes à corps constitué et coups et blessures, ont comparu, hier, devant le tribunal d’Es-Seddikia. Les faits de cette affaire se sont déroulés, le 8 de ce mois, à l’occasion de la célébration du mariage de l’un des mis en cause. Celui-ci a été pris d’une rage de dent. Aucun tranquillisant n’ayant eu d’effet sur lui, ses amis ont décidé de l’emmener chez un dentiste, celui dont le cabinet est ouvert H/24. La rage de dent a été calmée par le dentiste. Cependant, à leur sortie du cabinet, des jeunes qui se marraient de cette situation, ont été repérés à proximité de la Cour par les caméras de surveillance. Les policiers de permanence, ce jour-là, sont sortis pour s’enquérir de ce qui se passait. Ils ont sommé les quatre jeunes, dont le marié de s’arrêter. Or, les jeunes qui croyaient avoir affaire à des voleurs, vu que les policiers étaient en civil, n’ont pas obtempéré. Les policiers les ont alors poursuivis et c’est là que l’un de ces jeunes s’est retourné et a porté un sérieux coup de tête à l’un des policiers. Un coup qui lui vaudra quinze jours d’incapacité. A ce moment, le deuxième policier s’est fait connaître comme tel. Les quatre fêtards, dont le marié et un mineur ont été arrêtés. Précisons que ce dernier a été traduit devant le juge des mineurs, alors que les trois autres ont comparu, hier, devant le tribunal pour répondre des faits cités plus haut. Appelés à la barre, les mis en cause affirmeront qu’ils ignoraient qu’il s’agissait de policiers. «Votre honneur, expliquera le principal mis en cause, celui qui a porté le coup au policier, on n’a fait que nous défendre face à ce qu’on croyait être un danger». Une thèse que reprendront les deux autres prévenus. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis, à l’encontre du principal accusé, la peine de deux ans de prison ferme et deux mois à l’encontre des deux autres. La défense des mis en cause plaidera la non-culpabilité de ses mandants, du moment qu’ils ignoraient qu’il s’agissait de policiers. L’affaire a été mise en délibération. Hasna Y.



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