Algérie

Afin d'améliorer la cacaoculture en Côte d'Ivoire: Une société américaine offre près de 140 000 plants



Trois coopératives agricoles de café et de cacao de la région de l'Indénié-Djuablin viennent de recevoir près de
140 000 plants de la nouvelle variété de cacao. Ces plants leur ont été offerts par Cargill, société américaine exportatrice de cacao. La cérémonie de remise a eu lieu sur le site des pépinières réalisées par des agents de la direction régionale de l'Agence nationale d'appui au développement rural (Anader) centre-est, en présence de Mme Okoma Adjo, Allou Mathurin, Siriki Diakité et Assamoi Yapo, respectivement sous-préfet, chef de zone Anader, responsable des projets à Cargill et directeur régional de l'Anader. Siriki Diakité, responsable des projets à Cargill, a fait savoir que la société a mis en place un programme de certification dans le domaine de la cacaoculture. Et donc, pour permettre aux coopératives certifiées d'améliorer leurs productions cacaoyères, selon lui, Cargill a décidé de les soutenir en leur offrant gratuitement ces plants de la nouvelle variété de cacao pour la régénération de leurs vergers vieillissants Cependant, pour mettre en lace ces plants, il a demandé aux bénéficiaires d'avoir toujours recours aux agents de l'Anader qui sont des techniciens incontestables dans le domaine agricole. " Ces plants que nous vous donnons ne sont pas destinés à créer de nouvelles plantations, mais de régénérer vos champs vieillissants ", a-t-il recommandé. Justifiant le choix des trois coopératives, il a été clair. Ce sont les premières coopératives de la région qui ont été certifiées. C'est pourquoi elles ont été désignées pour la phase pilote. Sinon le projet prendra en compte plusieurs coopératives dans les années à venir. En clair, selon le responsable des projets, c'est une manière pour la société Cargill d'aider les producteurs à renouveler leurs plantations afin d'assurer la durabilité de l'économie cacaoyère. Parce que l'objectif est de permettre à la Côte d'Ivoire de garder toujours sa première place sur le plan mondial. Okoma Adjo Jeannette, sous-préfet, et Assamoi Yapo, directeur régional de l'Anader, ont remercié la société pour tout ce qu'elle fait pour le monde paysan. Toutefois, pour la mise en place de ces pépinières, Assamoi Yapo a souhaité que les cabosses sélectionnées leur soient livrées très tôt. Simplement, un nouveau phénomène risque de menacer ces nouvelles plantations de cacao, à savoir celui des agressions des pachydermes sur les cultures, si l'on se refère, bien évidément, à la sonnette d'alarme qui vient d'être tirée par les agriculteurs ivoiriens.
Les agressions récurrentes des éléphants inquiètent les agriculteurs
Les agressions récurrentes d'un troupeau d'éléphants inquiètent de plus en plus des villageois de la région de Daloa au centre-ouest du pays. Selon des habitants, la cohabitation devient difficile entre les pachydermes et les planteurs dont les exploitations agricoles sont saccagées de manière régulière par ces animaux. A en croire ceux-ci, plusieurs plantations de cacao, de café, de bananiers et de riz ont déjà été détruites. "Certains planteurs ont momentanément abandonné leurs plantations pour éviter de se retrouver nez-à-nez avec des éléphants parfois très agressifs", a soutenu Jules Zézé, un habitant de la région. De l'avis de M. Zézé, le braconnage est la cause des errements des éléphants qui ont quitté le parc national de la Marahoué situé dans la zone, pour se retrouver dans les forêts de Daloa. De source proche des autorités forestières, le ministre des Eaux et forêts qui a pris le problème à bras-le-corps a fait appel à des experts sud-africains et européens pour trouver une solution. "Il s'agit soit de rediriger ces animaux vers leur zone d'origine, c'est-à-dire le parc de la Marahoué, soit les capturer en vue de les déporter vers des zones plus sécurisantes. En tout état de cause, les autorités veulent éviter le massacre de ces éléphants", a expliqué un spécialiste. L'éléphant qui représente le symbole de la République de Côte d'Ivoire fait partie des espèces protégées dans le pays, note-t-on.


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