Algérie

Affaire RCK : Le ministre renvoie la balle à la FAF



La réunion MJS-clubs a été marquée par l'absence des présidents de clubs qui étaient conviés à cette rencontre, laquelle a traité de la violence dans les stades. Cette réunion, qui a été présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, a permis de mettre en place une commission de prévention de la violence. La commission est composée de différentes associations et se déploiera à travers tous les clubs et quartiers dans le but de sensibiliser les jeunes sur les méfaits de la violence. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a appelé toutes les parties concernées à conjuguer leurs efforts pour lutter contre la violence. De leur côté, les participants à cette rencontre ont considéré que la violence dans les stades est la conséquence de la décennie noire qu'avait connue le pays. Pour ce qui est de l'absence des présidents de clubs, Djiar a promis de programmer ultérieurement une autre rencontre pour les réunir. Interrogé sur l'affaire RCK, le ministre a précisé que «le ministère n'a rien à voir avec cette affaire qui relève des prérogatives de la FAF», appelant les différentes parties concernées à «trouver une solution en faveur du football algérien». En ce sens, Djiar s'est montré «critique» vis-à-vis de la gestion du football en Algérie. Il a considéré que l'affaire RCK en est une conséquence. Djiar a fait sienne des préoccupations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a exigé lors de l'audition consacrée au secteur de la jeunesse et des sports, «des résultats pour les sports de compétition». Le président avait souligné la nécessité de voir le sport algérien retrouver son lustre d'antan. Ce qui ne semble pas être le cas avec l'affaire RCK qui traîne depuis le mois de juin dernier. Par ailleurs le ministre a indiqué que l'Etat ne lésine pas sur les moyens quand il faut aider les clubs, affirmant que des milliards de centimes sont octroyés aux clubs chaque année. Il a estimé qu'il faut plutôt aider les associations pour lutter contre la violence. L'absence des présidents de clubs à cette rencontre dénote que ces derniers ne se soucient nullement de la lutte contre la violence et de la sécurité des joueurs et supporters. Leur unique préoccupation semble être l'argent. Le football algérien, malade de ses dirigeants, nécessite une réforme radicale, sachant que ce sont les actuels dirigeants qui ont fait du football ce qu'il est actuellement.


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