Algérie

Adrar Protection de manuscrits, quel remède?


C'est en présence des propriétaires des bibliothèques des manuscrits, et des chercheurs du centre national des manuscrits, ainsi que des conférenciers venus de différentes universités algériennes que s'ouvrent aujourd'hui, ce mardi, durant deux jours, les travaux du séminaire national pour le «rôle de la recherche scientifique dans la sauvegarde et la protection du patrimoine, les manuscrits exemple». Les chercheurs de l'université d'Adrar participeront avec pas moins de 17 communications. Au menu des travaux, l'on compte plus de 10 communications proposées par les chercheurs des autres universités. Les conférences, portant sur des exemples concrets sur la manière de protéger les manuscrits, se tiennent sur plusieurs axes: la valeur historique des manuscrits, les mémoires universitaires et leurs rôles dans la protection des manuscrits, les nouvelles techniques basées sur les nouvelles techniques d'archivage et la numérisation des manuscrits, les stratégies de protection des manuscrits. Il est à noter que la région d'Adrar seule compte aujourd'hui plus de 12.000 manuscrits dans toutes les sciences, et plus de 38 bibliothèques dans les trois régions d'Adrar, Touat, Gourara et Tidekelt. Les historiens français avancent le chiffre de 40.000 manuscrits en date de colonisation de la région du Touat par les français. Le séminaire sera aussi une occasion, pour les chercheurs, de se rapprocher des propriétaires des bibliothèques en vue d'une collaboration pour mieux sauvegarder et protéger la mémoire et l'histoire algérienne.


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