Algérie

Absence de cahier des charges dans les marchés



Absence de cahier des charges dans les marchés
La direction du commerce a annoncé la réhabilitation des espaces de vente. Une enveloppe de 480 millions de dinars a été dégagée.Il existe à Alger 519 espaces de vente, où exercent plus de 204 000 commerçants légaux, selon un rapport de la direction du commerce de la wilaya d'Alger, dont El Watan détient une copie. La situation dans laquelle se trouvent ces espaces de vente est inacceptable. Insalubrité, insécurité, absence de réseaux, tel est le quotidien des marchés.Le cahier des charges fixant les conditions et les modalités d'implantation et d'organisation des espaces commerciaux et d'exercice de certaines activités commerciales, prévu par le décret exécutif n° 12-111 du 6 mars 2012, auquel sont astreints les commerçants exerçant dans ces marchés, n'est pas toujours respecté. Au marché communal Rédha Houhou (ex-Clauzel), la situation a empiré malgré les quelques travaux engagés par l'APC de Sidi M'hamed. Une grosse benne à ordures est toujours installée à l'entrée de l'espace, constituant une gêne importante pour le voisinage. La poissonnerie, ou ce qui en tient lieu, dégage des odeurs pestilentielles sur toute une partie du quartier, et les agents de l'APC ou de l'EPIC NetCom font rarement leur apparition.Pour aggraver plus la situation, les accès, faits de pavés, ont été détruits mais jamais remis en l'état par les services d'Algérie Télécom qui avaient engagé des travaux de pose de fibre optique. L'APC, pour rendre la situation ingérable, a permis l'installation de jeunes vendeurs à l'extérieur de la structure. A Ferhat Boussaâd (ex-Meissonnier), des travaux engagés par l'APC ont été bâclés. En retard depuis plusieurs mois, ces travaux font grincer des dents les commerçants. L'entrepreneur s'est contenté de replâtrage. D'ailleurs, une bonne partie de la structure s'est dégradée. Les bacs à ordures qui débordent empestent une partie de ce marché de quartier.A Bab Ezzouar, le marché du 8 Mai 1945 constitue aussi un danger pour ses nombreux habitués. Accès obstrués, absence d'équipements de lutte anti-incendie, cette structure ne dispose même pas de mesures devant permettre l'exercice du commerce. La DCP, qui a l'obligation de faire respecter les normes d'architecture et d'exercice dans ces marchés, a promis le lancement d'une opération de réhabilitation, mais celle-ci ne démarre pas. Une enveloppe de 480 millions de dinars a été dégagée depuis plusieurs mois pour ces opérations. «L'étude est terminée et la procédure administrative est aujourd'hui arrivée à la phase de l'évaluation.Les ODS (ordres de service) seront délivrés dans les jours à venir», a déclaré Mimoune Bouras, directeur du commerce de la wilaya d'Alger (lire El Watan du 10 mai 2014). Reste qu'en dépit des assurances du DCP, les marchés ne voient pas encore l'amorce de ces travaux. Au marché de gros des Eucalyptus, concerné par ces opérations de réhabilitation, la situation s'est dégradée malgré l'achèvement de la première phase (130 millions de dinars ).





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