Algérie - Investissements et partenariat

Abdelkader Tayeb-Ezzraïmi (PDG du groupe SIM)


« L’entreprise familiale tient une place prépondérante dans notre pays »
A la tête du groupe industriel agrolimentaire Semoulerie industrielle de la Mitidja (SIM), Abdelkader Tayeb-Ezzraïmi partage, en partie, les responsabilités au sein de son entreprise avec ses trois fils et sa fille. Pour lui, le travail avec ses enfants est source de fierté, puisque, avoue t-il, « grâce à leur concours, j’ai pu instaurer une culture d’entreprise qui allie solidarité, efforts et innovations ». Il livre dans ce mini-entretien ses impressions sur le débat qui a trait au rôle de l’entreprise familiale dans le pays.


 Quelle place joue l’entreprise familiale dans le développement économique du pays ?
 Il est utile de définir d’abord ce qu’est une entreprise familiale. Ce n’est pas une forme juridique de société prévue par le code de commerce. Tout au plus se distinguent-elles par ses cadres dirigeants d’une même famille. Je crois qu’un tel regroupement familial autour d’un même patrimoine économique est dû à des raisons historico-culturelles. Et c’est pour ces mêmes raisons que le nombre de ces entreprises est important dans notre pays. Il est donc évident que l’entreprise familiale tient une place prépondérante dans notre pays.
 L’entreprise familiale en Algérie évolue t-elle dans un environnement propice à son développement ?
 L’environnement est celui de toutes les entreprises. Il n’est pas spécifique à l’entreprise familiale. Ceci précisé, les obstacles et les contraintes ne manquent pas lors de challenges. Et nous sommes en plein défi de développement économique dans un contexte de mondialisation. Vous savez dans la mise à niveau indispensable et le management , il n’y a pas d’entreprise familiale qui tienne. Il n’y a que l’entreprise tout court. Maintenant, on peut épilogué longuement sur le climat d’engagement et de sérénité propice aux affaires et propre aux entreprises familiales. Tout comme l’argent, la confiance est aussi un capital.
 L’ex-ministre des Finances Abdelatif Benachenhou considère que l’entreprise familiale empêche le développement du secteur privé en Algérie, qu’en pensez-vous ?
 Une entreprise familiale n’est-elle pas elle-même du secteur privé ? Je rappellerais juste que les entreprises japonaises étaient, jusqu’à la fin de la première guerre mondiale, des entreprises familiales.




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