Algérie

A la bonne heure !



Eurêka ! Les plages n?appartiennent à personne. Le bon sens retrouve sa force et sa cote remonte. On simplifie la syntaxe. Et les scrupules finalement prennent le dessus. Grand bien nous fasse. Il faut dire qu?une frénésie mercantile et chaudement entérinée par les amateurs du gain facile a vite fait de mêler les torchons et les serviettes. Pour pouvoir profiter d?une journée de détente au bord de la mer, il faut montrer patte blanche, dérouler sans retenue le fil du bas de laine. Payer est devenu aussi peu réfutable que la sûreté d?un coffre-fort. Le fric, c?est une seconde nature, et les fameux concessionnaires de plages ne se faisaient pas prier pour mettre la barre toujours plus haut. Etrangement, une conception assez débridée du négoce ravit de bonheur une minorité qui s?en met plein les poches et détroussait la globalité. Où est la logique ? Sûrement pas dans ce micmac qui s?opère à ciel ouvert. Un affront pour la collectivité. Pourquoi tirer outrageusement profit d?un bienfait que la nature nous a généreusement octroyé ? Un mystère que seuls les défenseurs des deux poids, deux mesures peuvent dénouer et expliquer. Qui ne dit mot consent. Les pouvoirs publics semblent grisés par la terrible loi du marché, faisant le lit de beaucoup de bizarreries, et le grain de folie est coté en Bourse. Que l?arnaque se voit rogner les ailes et qu?elle cesse de savourer ses succès est une bonne chose. On restitue progressivement aux gens leur droit de se baigner sans avoir à « cracher » une dîme au passage. Ce n?est qu?un juste retour des choses. On renoue avec l?évidence, et c?est tant mieux. Les ébauches excentriques et incontrôlées sont coûteuses, autant leur émousser le tranchant en rendant à César, ce qui est à César. Les plages sont petit à petit débarrassées de leurs scories, leur accès est gratuit dans la plupart des cas. Ce qui augure peut-être une fin des subterfuges grossiers et des errances malsaines.
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