Algérie

68 harraga portés disparus



68 harraga portés disparus
Les familles de quelque 68 harraga, dont deux filles originaires de Baraki (Alger), qui ne se sont pas manifestés depuis mardi dernier, sont inquiètes. Selon elles, leurs enfants, qui ont tenté l'aventure vers les côtes italiennes, sont en majorité des mineurs. « Selon les premières informations récoltées, nos enfants ont embarqué mardi dernier à partir de la plage de Seybouse dans la commune d'El Bouni. Ils ont été encouragés par deux malfrats passeurs notoirement connus sous les noms de Djafri Nouri et Bensaïd Amar », affirment plusieurs familles des harraga disparus. Ils sont originaires, apprend-on de la même source, de Baraki, d'El Harrach, de Tunisie (1) et du Maroc (1). Hormis trois adultes, les autres sont des mineurs. L'hypothèse de l'arrestation de ces 68 harraga par les gardes-côtes de la marine tunisienne est plausible. Elle est consolidée par l'envoi d'un SMS par un des jeunes harraga à son ami lui faisant part de leur mésaventure avant d'être interceptés par les Tunisiens.Aussitôt, le jeune a avisé la famille de son ami harraga et c'est le branle-bas de combat. « Sans papiers, les harraga n'auront aucune chance de regagner leur pays », explique un avocat spécialisé dans le domaine. D'ailleurs, ajoute-t-il, ceux qui ont été arrêtés par les Tunisiens croupissent toujours dans les geôles des prisons de notre voisin de l'Est. Ils sont considérés comme des terroristes. Ni l'intervention de leur famille ni celle de la Ligue des droits de l'homme, ajouté le mutisme des autorités algériennes, n'ont sensibilisé les Tunisiens pour libérer les Algériens harraga.L'affaire du jeune Hadef Riad, originaire de la commune de Tréat, qui avait succombé à ses blessures le 18 avril 2007 et dont son dossier médical, établi par les autorités tunisiennes, présentait des anomalies flagrantes, est un exemple édifiant. Selon eux, le défunt a été découvert dans sa barque dans les eaux territoriales tunisiennes sans vie.


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