Algérie

5.000 tonnes de viandes et 60.000 tonnes de légumes et fruits commercialisés


5.000 tonnes de viandes et 60.000 tonnes de légumes et fruits commercialisés
La frénésie dans les achats au premier jour de chaque ramadan s'est amoindrie cette année, selon l'Association de protection et d'orientation des consommateurs et de l'environnement (Apoce) et l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Certes, estiment-elles, la demande sur les produits alimentaires et les légumes et fruits au premier jour de ramadhan a été importante mais moins par rapport à l'année précédente. « L'année passée, la veille du mois de jeûne, la viande manquait chez la plupart des bouchers ainsi que certains ingrédients, telle la coriandre. Cette année, ces produits sont disponibles. Il y a des signes favorables qui montrent que le consommateur algérien commence à prendre conscience que la frénésie dans ses achats n'est pas dans son intérêt », estime le président de l'Apoce, Mustapha Zebdi, soulignant, toutefois, que la demande, au premier de ramadan, a conduit à une légère hausse des prix légumes et des fruits. Chose que confirme le porte-parole de l'UGCAA, Hadj-Tahar Boulenouar, signalant que cette hausse va diminuer progressivement jusqu'au milieu du mois de jeûne. Il a assuré qu'à partir de demain, dimanche, les prix seront stables sur le marché. « La demande va diminuer progressivement, ce qui fera baisser les prix des fruits et légumes jusqu'à 20%. D'après nos estimations, 10 millions de quintaux de légumes et fruits et plus de 70.000 de tonnes de viandes seront consommés durant ce mois de jeûne », assure-t-il. Il fait savoir que durant les deux premiers jours de ramadan, plus de 5.000 tonnes de viandes et près de 600.000 quintaux de légumes et fruits ont été commercialisés au niveau national, notant, par ailleurs, que les consommateurs font le marché d'une façon excessive au début de ce mois par habitude plus que par besoin. D'où la nécessité, d'après le président de l'Apoce, de poursuivre les campagnes de sensibilisation auprès des consommateurs afin que ces derniers adoptent une réelle culture de consommation. « Je pense que les choses commencent à changer. Le consommateur, aujourd'hui, est conscient qu'il peut changer le prix d'un produit. Les commerçants également en sont conscients. Les boycott de certains produits alimentaires a porté ses fruits », indique-t-il. Il précise que c'est grâce à ces opérations de boycott que les commerçants n'ont pas augmenté les prix d'une façon excessive cette année. Il a rappelé que les prix avaient augmenté à la veille de ramadan 2014 de 50%, voire 100% alors que cette année, la hausse n'a pas dépassé les 15%.




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