Algérie

3èmes Journées Nationales d'Urologie Des recommandations pour une meilleure prise en charge


Les 3èmes journées nationales d'urologie de Constantine, organisées à l'auditorium de la faculté de médecine « Chalet des Pins », sous l'égide de l'Association des urologues de Constantine (ASUR) qui a réuni plus de 4OO participants entre urologues et infectiologues venus de toutes les régions du pays, ont été clôturées, hier, sur une note optimiste et empreinte de satisfaction comme nous l'ont exprimé les organisateurs. «L'important et le nouveau, cette année, se situent au niveau des thèmes abordés, parce que c'est la première fois qu'on parle de la formation urologique en faisant le constat et des propositions », affirme le Dr Sayoud, secrétaire général de l'ASUR. En effet, la première journée a été consacrée à ce volet et les intervenants ont été unanimes à dire qu'il faut améliorer la formation en urologie et assurer aux médecins urologues un enseignement post-universitaire pour leur permettre de se recycler périodiquement. Les participants n'ont pas manqué, également, d'émettre des recommandations dans ce sens. «Le constat n'a pas été fait uniquement en Algérie, mais un peu partout dans le monde: au bout de sept ans de formation et de spécialisation, un médecin généraliste s'aperçoit que toutes les connaissances qu'il a acquises sont devenues caduques. D'où la nécessité d'un recyclage permanent. L'urologie est une spécialité très vaste et qui évolue de jour en jour », affirme le Dr Djelouat, un autre membre de l'ASUR. Dans la séance de l'après-midi, les participants ont parlé des cancers urologiques et de la prostate, les plus fréquents en Algérie, et de leur traitement, et ont débattu longuement de la pathologie infectieuse (comment arriver à améliorer la prescription des antibiotiques par les médecins urologues et s'entendre avec les infectiologues pour faire ses propres recommandations dans le but de parvenir à éliminer les prescriptions abusives d'antibiotiques). Durant la seconde journée, les urologues ont abordé les problèmes de la disfonction érectile, un vrai problème de santé publique qui reste encore sujet tabou, et c'est le Dr Benaoum, médecin d'origine algérienne, venu de Nîmes (France), qui a présenté une communication sur le thème, de même qu'a été discutée la prise en charge des troubles urinaires, notamment les inflammations de la vessie, la prise en charge de la lithiase urinaire, une pathologie très fréquente qui demeure encore la première cause de l'hospitalisation dans les services d'urologie. L'après-midi de la seconde journée a été consacré à des communications libres, variées, mais qui concernent toute la pathologie urologique. Parallèlement à ces journées d'étude, s'est tenue, dans les locaux de la faculté de médecine, une exposition qui a réuni une quinzaine de laboratoires pharmaceutiques venus faire la promotion de leurs produits.
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