Algérie

312 permis de conduire retirés en un mois



Un fichier englobant les chauffards de la route, des chauffeurs clandestins et des récidivistes, a été mis en place par les services de la sûreté de la wilaya d'Oran. Une nouvelle banque de données qui permet aux services de la voie publique d'identifier, en temps précis, tous les contrevenants au code de la route. En effet, la lutte contre la criminalité routière a traduit l'urgence de recourir à ce fichier de personnes ayant déjà à leur actif plusieurs accidents de la route, des conducteurs déjà interpellés par les services de la police et d'autres personnes dont le permis de conduire a été confisqué pour des excès de vitesse répétés ou autres infractions. L'opération généralisée à l'ensemble des sûretés de wilaya, notamment dans les grandes villes du pays, a pu, quand même, afficher de bons résultats en matière de lutte contre cette criminalité routière. Dans la wilaya d'Oran, le bilan d'activité des services de la voie publique fait ressortir une nette diminution du nombre de permis de conduire retirés, apprend-on. Pas moins de 312 permis ont été retirés au cours du mois de mars dernier pour excès de vitesse, dépassements dangereux, non-respect du stop, utilisation du portable. Dans ce cadre, on nous précise que sur les 312 permis retirés par la commission de wilaya, 146 ont été confisqués pour non-respect du feu rouge et du stop alors que 67 pour l'utilisation du portable. D'autre part, 546 infractions dues au stationnement anarchique ont été aussi constatées, indique la même source. En effet, l'opération d'assainissement lancée par les mêmes services a donné lieu, également, à la mise en fourrière de 37 véhicules de «clandestins» assurant le transport des voyageurs. Une mise en fourrière qui n'excède pas les 15 jours. A cela, vient s'ajouter la mise en fourrière de 113 motos pour le non-port du casque. Pour les services de la voie publique, les campagnes de sensibilisation sur le danger de la route sont toujours menées pour une meilleure prévention. Par ailleurs, l'utilisation du radar dans les grands axes à forte circulation a permis également aux policiers de relever pas moins de 1.129 infractions dus à l'excès de vitesse, au cours du mois de mars.



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