Algérie

20 morts sur les routes



20 morts sur les routes
Vingt morts ont été recensés jeudi dernier. Des voyageurs qui devaient rejoindre leurs domiciles pour jeûner en famille, ont péri à cause de l'excès de vitesse et du non-respect du code de la route. Pour faire face à ce phénomène, la Gendarmerie nationale a mis en place un dispositif sécuritaire spécial. « Les unités de la sécurité routière ont été déployées sur les axes routiers, y compris les points noirs. Il s'agit de points de contrôle mais aussi de patrouilles mobiles qui veillent également à la sécurité publique et interviennent en cas de dispute ou de bagarre entre automobilistes », explique le responsable de la cellule de communication de la GN, le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud. L'officier précise que 28 accidents de la circulation, dont 12 mortels, ont été constatés par les unités de la GN, à travers 20 wilayas, jeudi dernier, au premier jour du ramadan, faisant vingt morts et 34 blessés. Les accidents les plus mortels ont été enregistrés à El Oued, Tamanrasset, Tissemsilt et Relizane. Autre phénomène qui augmente durant le mois sacré : la violence verbale et physique. « La violence est ancrée dans les m'urs des Algériens. Mais elle connaît une hausse durant le mois sacré à cause de la fatigue, de la chaleur et du manque de maîtrise. Notre mission principale est la prévention contre la criminalité sous toutes ses formes dans les lieux publics notamment », explique l'officier. La violence durant le mois du ramadan connaît une escalade sensible notamment les coups et blessures volontaires avec arme blanche et les homicides volontaires, selon des rapports des services de sécurité. Les marchés, les moyens de transport et les lieux publics deviennent « infréquentables » durant ce mois à cause des bagarres, des altercations verbales. Les services de sécurité enregistrent une moyenne de 200 à 300 rixes par jour durant le mois sacré. « Il ne passe pas un jour sans qu'on n'intervienne pour séparer des antagonistes qui s'échangent insultes et injures. Il s'agit de jeunes, de personnes âgées et même de femmes », indique un policier au quartier Mohamed-Belouizdad, qui a signalé que les services de sécurité sont confrontés à des scènes de bagarre quotidiennement notamment durant la période allant de 1h du matin à 19h. Pour un autre officier : « On a décidé de renforcer la médiation et le travail de proximité. On reçoit beaucoup de plaintes durant le mois de ramadan à cause de litiges entre voisins mais on essaye de calmer les esprits avec les sages et les imams. »





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