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20 avril, un printemps amazigh attendant de fleurir



20 avril, un printemps amazigh attendant de fleurir
Hélas, si certains font de la célébration du 20 avril une occasion de marquer une halte pour se retourner sur le chemin parcouru, dresser le bilan de ce qui a été accompli, tirer les leçons des erreurs du passé et établir ce qui reste à faire, d'autres préfèrent cultiver la division et l'exclusion. C'est ainsi que nous aurons des centaines de citoyens fêtant le printemps amazigh avec des marches pacifiques qu'on clôture en rappelant que, malgré les acquis, il reste encore du chemin à parcourir pour que l'amazighité ne soit plus étrangère dans son propre pays, alors que d'autres distillent des discours fielleux dont les conséquences ne peuvent être que violences et affrontements. En effet, l'action à Tizi Ouzou des militants du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) qui avaient programmé une marche, a eu pour réaction l'interdiction de cette dernière, avec déploiement d'un impressionnant dispositif de sécurité. Action-réaction, l'affrontement aura lieu, et même quand la police finit par laisser la manifestation se dérouler, des jets de pierres la replongeront dans la violence. Les autorités locales se retrouvent obligées de prendre le parti d'interdire une autre marche. La violence a eu raison du bon sens. Même topo à Béjaïa où la manifestation pacifique s'est vue «polluée» par des dépassements alors qu'à Bouira, les citoyens ont marché pacifiquement et aucun incident n'est à déplorer. Au final, une question s'impose : est-ce que la violence, dans le propos ou dans le geste, fera avancer les revendications, aussi légitimes soient-elles ' La réponse est dans la réalité que nous vivons en Kabylie aujourd'hui, à Ghardaïa hier. Et, à Dieu ne plaise, où demain ' N'est-il pas temps que tous, citoyens et pouvoirs publics, nous nous impliquions à extirper les germes de la violence de notre société 'H. G.


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