160 cas d'atteinte à l'environnement et à l'urbanisme

Ce qui fait l'unanimité sur les bords de Relizane est que la ville a certes connu une extension fulgurante, notamment avec la nouvelle agglomération d'Adda Benada, juxtaposée à l'ancienne armature urbaine, à savoir une bonne partie de ce qui est appelé la ville de l'Antique Mina.
Mais ce qui est désolant, c'est l'insalubrité, le manque d'hygiène et la dégradation du cadre de vie visibles dans plusieurs sites, jadis motifs de fierté et d'orgueil de nombreux autochtones et autres habitants d'après l'indépendance. En somme, les actes d'incivisme et d'atteinte à l'environnement sont malheureusement légion. De multiples désagréments sont à citer : des odeurs nauséabondes, des détritus à perte de vue, toute une perpétuation de l'anarchie ambiante devenue maître des lieux, même si des montées au créneau sont épisodiquement notées sur les lieux de la part de quelques associations. Certaines ont fini par jeter l'éponge quand le répondant n'existe pas. La première, le mauvais éclairage public et la canicule qui empoisonnent les citoyens. L'on relèvera tout de même des actions tentant d'atténuer les choses, tout en souhaitant l'éradication définitive, telles celles du bureau d'hygiène ou de celui de la police de l'urbanisme qui, en six mois de l'année en cours, selon des statistiques récentes de ce début juillet 2012, font part de 100 atteintes à l'hygiène et à la santé publique, et ce outre 45 autres atteintes ayant trait au jet anarchique des ordures. Notons que ce volet laisse droit à des constats hideux ternissant bel et bien l'image de la ville de l'Antique Mina. Les espaces verts ont connu 15 atteintes en ce premier semestre 2012, soit un total général d'atteintes à l'environnement et à l'urbanisme de 160 cas.