Algérie

16 marchés de proximité en chantier Eradication du commerce informel à Mila



16 marchés de proximité en chantier                                    Eradication du commerce informel à Mila
La prolifération exceptionnelle des commerces en tous genres sur les espaces publics a la peau dure.
Dans plusieurs localités de la wilaya: Chelghoum Laïd, Oued Athmania, Mila, Grarem, Téleghma, Tadjenanet, et beaucoup d'autres communes, les marchands informels s'approprient illégalement rues et chaussée au détriment des commerçants réguliers. La problématique est d'une acuité telle que les autorités de la wilaya en sont venues à donner un tour de vis à ce fléau.
Parmi les solutions envisagées aux fins d'éradiquer ce mal ou du moins en réduite l'importance, c'est la création de 16 marchés de proximité au niveau des agglomérations où le commerce anarchique est prépondérant. Des instructions fermes ont été données aux chefs de daïra et au directeur du commerce quant à la concrétisation et la finalisation de cette opération, qui occupe une bonne place parmi les priorités du wali. Toutes les communes sont également astreintes d'aménager des sites devant accueillir les commerces informels.
Lesquels sites devront être conçus de sorte à ce qu'ils ne constituent pas une entrave à la fluidité de la circulation routière et des personnes tout en tenant compte du repos et de la tranquillité des habitants. Avec la collaboration des P/APC et du directeur de l'administration locale (DAL), le secteur du commerce s'attelle à confectionner 600 étals standard, qui seront répartis sur les commerçants informels, dont la précarité sociale est établie. Au chapitre toujours de la lutte contre l'informel, le wali a enjoint aux maires de recenser les anciens Aswak El Fellah et les sièges d'unités commerciales dissoutes en vue de leur aménagement et leur affectation aux marchands irréguliers.
Notons que, dernièrement, lors d'une réunion qui a regroupé le wali, l'ensemble des chefs de daïra et les SG des APC, le directeur du commerce a fait état de l'existence de 709 commerces illicites et l'éradication de 390 cas. La réalité du terrain est tout autre. Car, si l'on se fie à certaines estimations officieuses et la densité des pratiques commerciales anarchiques, les marchands informels se comptent par milliers. Il convient de souligner, au demeurant, que les mesures d'accompagnement et de création de circuits commerciaux organisés aiderait certainement, pour peu qu'elles ne restent pas une simple profession de foi, à infléchir la tendance du mal.
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