𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐞 𝐭𝐞 𝐭𝐮𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐭𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐝 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐭

"𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐞 𝐭𝐞 𝐭𝐮𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐭𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐝 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐭."

Non.
Parfois, ça te laisse en miettes.
Épuisé·e. Dérouté·e. Éteint·e.

Ça te fait douter de tout.
Ça brouille tes repères.
Ça t’apprend peut-être quelque chose,
mais à quel prix ?

On romantise trop la souffrance.
On transforme des séismes intimes en citations Instagram.
On dit “résilience” là où il faudrait dire :
épuisement, solitude, silence, peur.

Oui, peut-être qu’un jour tu deviendras plus fort·e.
Mais avant ça, tu ramasses les morceaux.
Tu passes par la honte, la colère, l’incompréhension.
Tu fonctionnes en mode automatique.
Et tu fais semblant d’aller bien pour pas déranger.

Et si on arrêtait de glorifier ce qui abîme ?
Et si on osait dire :
"Ce truc m’a fracassé. J’y ai survécu. Mais non, je vais pas bien. Pas encore."