Tchipa La corruption s'est généralisée au port d'Alger

"C'est une chaîne. Cela va de l'agent au contrôle physique, à l'inspecteur liquidateur, puis à de hauts responsables", confie un responsable chargé du contrôle. On paie 20 à 50 millions de centimes par conteneur. Chacun a sa part. Cette pratique utilisée par certains douaniers au port d'Alger constitue une source illicite d'enrichissement et la raison de la paralysie du port d'Alger. L'absence de transparence, les procédures lourdes d'enlèvement des marchandises favorisent la tchipa. "On a même payé un poste d'Inspecteur principal aux opérations du commerce extérieur dans une zone à 2 milliards de centimes", ajoute la même source.