Des investissements insuffisants

Sachant qu'il traite environ 70% du mouvement de conteneurs de l'ensemble du territoire national, le port d'Alger, véritable plate-forme de développement économique des échanges extérieurs, n'a pas dérogé à son rôle d'instrument de régulation commerciale et de système d'évaluation de l'économie nationale. Le port d'Alger est ainsi devenu une plateforme incontournable de tout échange économique par voie maritime, compte tenu de la dimension prise durant ces dernières années. Avec un trafic de plus en plus important, le port est appelé, dans les prochaines années, à prendre une place de plus en plus prépondérante. Pour ce faire, les pouvoirs publics ont décidé de confier la gestion du terminal à conteneurs à des compagnies étrangères. C'est ainsi que le port d'Alger a vu sa gestion confiée au numéro trois mondial de l'exploitation des terminaux à conteneurs dans le monde, en l'occurrence Dubaï Port World (DPW). DPW a créé, en février 2009, une filiale en Algérie avec les Entreprises portuaires d'Alger. Cette société est une joint-venture (50/50) entre DPW et l'entreprise publique algérienne. Cette filiale, à savoir Djazaïr Port World (DPW), s'occupe de la gestion du port d'Alger. Elle devait développer un grand terminal qui devait lui permettre de déployer son activité dans les cinq années. La société Djazaïr Port World a été officiellement créée le 15 février 2009, avec un capital de 20 millions d'euros également détenu à 50% par chacune des deux parties. La société bénéficie d'une concession de 30 ans sur le terminal à conteneurs. Dubaï Port en assure le management.