Alger - Revue de Presse

Situation sécuritaire en Algérie



La France ressort son «catalogue des risques» La représentation diplomatique française en Algérie estime que la situation sécuritaire générale au pays demeure «préoccupante» et elle le fait savoir à ses ressortissants qui vivent en Algérie ou qui s’apprêtent à venir en voyage…  Bien que l’ambassade note que le niveau de violence est en nette régression, elle souligne que la prudence reste de mise. Dans la note aux voyageurs de l’Hexagone publiée sur le site officiel de l’ambassade et valable jusqu’à hier, il y est recommandé aux touristes français, en effet, «de limiter les déplacements et de faire preuve d’une grande vigilance» si les déplacements à caractère professionnel «peuvent être maintenus de même que les voyages dans le reste du pays, en suivant avec une extrême précaution les consignes de sécurité». Il y est également formellement déconseillé de s’aventurer en Kabylie. «Les déplacements doivent rester limités aux principales zones urbaines et aux grands axes routiers. Les déplacements par avion restent préférables. Les voyages (en avion, directement depuis la France ou via Alger) sont possibles dans le Grand sud (Tamanrasset, Djanet, Timimoun/Bechar), où le recours à une agence de voyage agréée est obligatoire, et dans la région du Mzab (Ghardaïa) où le recours à une agence est conseillé», lit-on encore. Quid des voyages par route. Pour la représentation diplomatique de la France en Algérie, «les voyages par la route restent déconseillés, sauf raison professionnelle, dans l’est du pays». L’ambassade de France à Alger a établi même un catalogage des «risques» encourus par ses ressortissants en Algérie où figure en pole position le «risque terroriste» suivi du «risque sismique». Ainsi, s’agissant du terrorisme, la note souligne tout de même que «le terrorisme est sans commune mesure avec la situation qui prévalait dans les années 1990 mais est encore une réalité en Algérie». Elle précise que le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC), qui se fait désormais appeler «Al-Qaïda au Maghreb islamique», «reste en activité et commet des attentats qui font de nombreuses victimes parmi les forces de l’ordre et les civils». A côté du terrorisme, la France officielle en Algérie relève la prolifération du banditisme. «Un important dispositif sécuritaire est déployé dans les grandes agglomérations et en particulier dans les zones où résident ou se rendent un grand nombre de voyageurs étrangers (grands hôtels, zones de circuits touristiques du Grand sud algérien notamment). Une augmentation de la délinquance et de la petite criminalité, notamment des vols avec violence, est à signaler dans la plupart des grandes villes.» Ce faisant, et compte tenu d’une circulation automobile intense, «la plus grande prudence est recommandée en ville et sur les routes». Enfin, aux touristes et hommes d’affaires, la chancellerie française recommande des «voyages organisés». «Les déplacements touristiques dans le Grand sud algérien (région où plusieurs groupes de touristes européens avaient été enlevés en 2003), sans un guide accompagnateur algérien, agréé par le ministère du Tourisme, sont interdits par les autorités algériennes. Les voyageurs dans cette région doivent donc impérativement faire appel à des agences de voyages agréées, seules à connaître le terrain, à maîtriser les techniques de survie en zone désertique et à disposer de matériels adaptés et éprouvés.»
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