Alger - Revue de Presse

Regroupement familial en France Les Algériens viennent en première position


Plus d'un étranger sur deux admis à s'installer en France, au moins pour un an, l'est pour des raisons familiales. C'est le rapport statistiques du HCI (Haut Conseil à l'intégration), rendu public récemment, qui le dit. Dans ce cadre, les Algériens viennent en première position, suivis des Marocains et des Turcs. Mais le regroupement familial, en lui-même, a diminué de 20%. Un étranger sur six est admis en France pour des raisons professionnelles: ce sont souvent des travailleurs saisonniers, venus ramasser les fruits ou des légumes (en majorité des Polonais). Il y a aussi les travailleurs permanents, constitués de plus en plus de cadres et d'ingénieurs (il y aurait en France plus de 7.000 médecins algériens en exercice). En France, en 2006, plus d'un étudiant sur trois en doctorat est étranger: les Chinois forment le gros des troupes. 184.134 immigrés sont entrés légalement en France, en 2006. La loi Sarkozy de juillet 2006 va certainement diminuer ces chiffres à l'avenir. Par ailleurs, selon l'index européen des politiques d'intégration des migrants, dévoilé il y a deux jours, la France a l'une des législations les plus restrictives d'Europe. Ainsi l'accès au marché du travail, le regroupement familial, les droits électoraux sont, selon cet index, plus difficiles en France que dans d'autres pays européens. «Aujourd'hui, les migrants ont des problèmes particuliers de logement, d'emploi ou de santé, même une fois devenus Français. Une de nos études en cours montre que les jeunes et les femmes meurent davantage, et les vieux plus tôt, que les Français de souche», dévoile Blandine Kriegel, présidente du Haut Conseil à l'intégration, au quotidien «20 minutes». La France reste le troisième pays d'Europe, derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni, à permettre à des étrangers de s'installer, au moins pour un an. Actuellement, la commission lancée par Brice Hortefeux, étudie l'instauration des quotas par nationalités. Cette option «remettrait en cause le principe d'égalité, cher à la France», estime la présidente du Haut Conseil à l'intégration. Blandine Kriegel avoue, cependant, que les données montrent que la France n'est pas envahie par les immigrés comme le prétendent certains.
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