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27 ans de détention et de rébellion en France LE FRANCO-ALGERIEN ABDELHAMID HAKKAR, ENFIN LIBRE


27 ans de détention et de rébellion en France                                    LE FRANCO-ALGERIEN ABDELHAMID HAKKAR, ENFIN LIBRE
Nasser Abelhamid Hakkar, incarcéré depuis 27 ans, à bénéficié d'une libération conditionnelle hier ,le 20 mars. Ce n'est pas trop tôt pour cet innocent qui vient de purger une peine infinie pour le meurtre d'un flic qu'il n'a pas commis !
Abdelhamid Hakkar, sorti dimanche de la prison d'Ensisheim au terme d'un odyssé pénitentiaire de 27 ans, aura marqué les annales judiciaires et carcérales françaises par ses recours innombrables et un retentissant appel à rétablir la peine de mort pour ne pas mourir en prison.Après quatre tentatives d'évasion, ce Franco-algérien de 56 ans, devenu l'un des plus anciens détenus du pays. Il est à l'origine de la possibilité offerte en France de réviser un procès après un arrêt de la Cour européenne des droits de l'Homme. En permission depuis dimanche, cet homme ne sera formellement en liberté conditionnelle que ce mardi 20 mars 2012, sous bracelet électronique. Il vivra dans sa famille, à Besançon, où il doit travailler dans une association de réinsertion des détenus.M. Hakkar avait été condamné en 1989 à une peine de réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 18 ans, pour des vols à main armée et le meurtre d'un policier, à Auxerre en 1984, qu'il a toujours nié.N'ayant pu être défendu par l'avocat de son choix, il n'avait pas assisté à son procès. Cela valut à la France d'être condamnée en 1995 par la Commission européenne des droits de l'Homme pour procès « inéquitable ».L'affaire avait provoqué de vives tensions avec le Conseil de l'Europe, qui demandait un nouveau procès. Après cinq ans de refus et sous l'impulsion du socialiste Jack Lang, la France avait fini par introduire dans sa législation un mécanisme permettant à un condamné d'être rejugé après un arrêt de la CEDH.
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