Ain-Temouchent - Revue de Presse

Aïn-Témouchent Y-a-t-il une vie après l'école ?


A-t-on les moyens nécessaires et adéquatspour atténuer, progressivement, ce qu' il est convenu d'appeler communément «Lefléau de la déperdition scolaire» dans la wilaya d'Aïn-Témouchent ?Les structures actuelles en possession dusecteur de l'enseignement et la formation professionnelle répondent-t-elles auxnormes requises sur tous les plans ?           Les parents d'élèves concernés sont-ilssuffisamment informés en temps voulu, pour adhérer à la nouvelle démarchenationale pour la mise en oeuvre de l'entrée en vigueur de l'orientation desélèves, vers les deux voies de l'enseignement professionnel post-obligatoire,initiée par la circulaire interministérielle n°1 du 6 mars 2006 et inscritedans la démarche globale de mise en oeuvre de la réforme du système national del'Education et de la Formation ? Ce lot de questions, non des moindres,intéresse l'opinion à l'échelle wilayale qui désire savoir plus, quant à ce quia été fait dans ce domaine précis et quels ont été les impactssocioprofessionnels de cette démarche sur le terrain, et quels étaient lesobstacles rencontrés et les moyens déployés pour les niveler ? Selon lesstatistiques fournies par le secteur, «la démarche a permis l'adaptation desdépartements de l'E.F.P aux besoins du marché local et wilayal allant enadéquation avec les «objectifs fixés par les autorités décidées à développerles créneaux créateurs d'emplois et de richesse», notamment ceux cadrant avecles domaines d'investissement liés au tourisme, la pêche et l'agriculture ainsique les activités de la PME/PMI.Comme premier impact enregistré sur le planprofessionnel, «la sortie de la première promotion de stagiaires en maçonnerie(235 maçons-apprentis) pour renforcer les activités du BTPH qui s'est accaparéde 66% de l'enveloppe globale allouée à la wilaya au titre de l'exercice 2006.Avec l'ouverture des grands chantiers de construction (11500logements-quinquennal 2005-2009), le déficit en main-d'oeuvre qualifiée,relative au BTPH notamment les corps secondaires et de service, s'avèreimportant et nécessite de grands efforts qu'il faut déployer en étroitecollaboration avec les entreprises, dont, avouons-le, certaines d'entre ellesn'ont pas honoré leurs engagements en matière de mise en pratique desstagiaires durant leur cycle de formation. Ainsi, pour réhabiliter les branches duBTPH qui s'inscrivent, assurément, dans la projection directe du programme dela relance économique, d'une part, et pour satisfaire le marché à l'échellewilayale en main-d'oeuvre qualifiée et spécialisée d'autre part, le secteur dela formation professionnelle a mis en route l'implantation de 17 sectionsdétachées de maçonnerie sur l'ensemble des zones rurales de la wilaya». Cela,bien entendu, nécessite au moins une trentaine d'encadreurs de qualité avérée,toutes tâches et spécialités confondues. Seuls 08 formateurs des 22 mobilisésdisposent d'un cursus de formation requise. L'équipe nouvellement mise enessai, s'attèle, bon gré, mal gré, à faire de son mieux pour remplir sa missionavec les moyens de bord mis à sa disposition. Sachant que le seuil de ladéperdition a frolé la barre des 6000 élèves, un chiffre à prendre avecréserve, faute de ne pas pouvoir le vérifier par d'autres sources d'information,il demeure qu'il constitue un indicateur révélateur face auquel, les pouvoirspublics et les responsables du secteur savent ce qui est de leur ressort qu'ilfaut impérativement prendre en charge pour l'atténuer, ou au moins, lemaintenir à ce cap. L'on constate, par ailleurs, que la part de déperdition ausein des garçons est plus accentuée (42% par rapport au nombre 6000) que chezles filles (12%). Le peu d'explication fourni autour de ces chiffres n'autorisepas à faire une lecture exhaustive, permettant d'analyser correctement leseffectifs de déperdition d'un palier à un autre. L'analyste aurait sans doutela tâche facile, pour conclure donc renseigner l'opinion, si les chiffresprésentés se sont intéressés à focaliser leurs calculs par filière professionnellecommune aux deux sexes. En conclusion : «Les femmes optent beaucoup plus queles hommes pour la formation professionnelle» est une information de taillequ'a donnée» le document-bilan du secteur de l'E.F.P, mais la couchersommairement laissent d'autres s'intéresser aux véritables mobiles que seuleune étude sociologique serait en mesure de connaître ses tenants etaboutissants. L'autre impact qui donne du crédit au secteur de l'EFP est lasortie de 2130 nouveaux diplômés issus des formations résidentielles (1358) etd'apprentissage (772). Le rapport bilan est resté muet quant aux taux dediplômés ayant pu trouver des emplois (temporaire ou permanent) ou ayant pumonter des PME ou PMI à travers les dispositifs d'insertion mis en route pas legouvernement (ANSEJ, ANGEM, CNAC.. et autres).
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