Acculée par les uns se disant découragéspar sa manière de voir les choses et encouragée par d'autres la considérantcomme partenaire incontournable dont ils n'ont pas d'autres alternatives à quise confier, la chambre d'Agriculture (C.A), nonobstant les propos des deuxtendances tenus à son égard, a réussi de faire admettre aux agriculteurs d'unemanière générale et aux viticulteurs d'une façon particulière que l'uniqueissue salvatrice, à même de niveler les obstacles et élaguer les contraintes auxquellesils sont confrontés, demeure dans leur union autour des mêmes objectifs. Etseule la volonté de tous, d'agir en rangs serrés, est la voie la mieux indiquéepour y arriver rapidement. Ce regain de confiance, a priori partiel, est-ilmotivé par la série d'échecs cumulés suite aux tentatives avortées des uns etdes autres qui se sont positionnés pour un contre des manifestations publiquesà l'image du dernier regroupement qui a eu lieu lors de la tenue de la sessionplénière de l'APW le 18 mars passé? Se sont-ils rendus compte finalement qu'iln'y a pas mieux de régler les problèmes communs des viticulteurs que pareux-mêmes? L'on s'autorise à le penser véritablement et à le croireindubitablement car, grâce à la contribution des uns persuadés de la nécessitéd'oeuvrer en bloc soudé et le concours des autres, convaincus de laisser à partles questions qui demandent beaucoup de temps pour être régler et avec d'autrespartenaires situés à des niveaux décisionnels et exécutifs différents, il s'estdégagé, lundi dernier, après mûres réflexions, une plate-forme de travail ayantassocié les représentants des viticulteurs rattachés aux caves vinicoles des 08circonscriptions territoriales. Elle s'est déroulée en présence des responsables de Coop-vit etdes Grands crus de l'Ouest (GCO). Sur ce plan, la C.A d'Aïn Témouchent a marquéun point important qui dérange l'aile dissidente. En effet, après desdiscussions franches, explique M. Amamra Mohamed président de la chambred'Agriculture d'Aïn Témouchent, les viticulteurs ont accepté les prix proposéspar M. Hamamouch Rachid, gérant de GCO. Toutefois ce dernier a conditionné saproposition (cinsault 1.200 DA le qintal et Alicante et autres teinturiers1.700 DA le quintal) par la révélation des résultats des analyses des produitsvinifiés qui doivent répondre aux normes usuelles requises mondialement. Doncil a été convenu d'effectuer des visites mixtes aux caves disposant des stocksde produits vinicoles. Est-ce le début du dénouement de la crise?
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com