Les maladies dites à déclaration obligatoire(MDO), recensés dans la wilaya d'Aïn-Témouchent, suscitent-elles desinquiétudes avérées et des préoccupations urgentes à tel point qu'une étudesérieuse s'impose d'elle-même, et que les structures à charge doivent lancerimpérativement ? A vrai dire, les statistiques de la wilaya des quatredernières années sont édifiantes et autorisent quelque peu, l'observateur às'inquiéter davantage et se demander si certaines pathologies, qui étaient envoie d'extinction, reviennent plus aguerries et disposent d'espèce de systèmedéfensif avéré contre les médicaments appropriés de lutte. Tout porte à lecroire eu égard à l'évolution de chaque M.D.O., une tendance non expliquée,mais permet aux spécialistes de tirer les enseignements nécessaires à même defaire une lecture approximative. La tuberculose (T.B.C.) continue à faire desravages parmi la population sans distinction d'âge, de sexe et de couleur. Lenombre de malades est passé de 215 à 275, entre 2003 et 2006, soit 22 % deplus. Les zoonoses sont passées de 13 à 56 cas pendant les mêmes échelles detemps. S'agissant des M.C.S. leur nombre a grimpé de 04 à 26 cas dans les mêmesrapports de calcul. Dans le domaine des M.D.O. relatives aux T.I.A.C., auxM.T.H. et aux R.A.A., on enregistre une régression graduelle des pathologies.Très peu renseignés et présentés sans aucun commentaire, les tableauxn'encouragent pas l'observateur à faire une analyse à même d'offrir au lecteurdes indicateurs de référence aidant à comprendre les évolutions, en plus ou enmoins, de chaque M.D.O. Cependant, si l'on se réfère au plan d'action del'année 2007, tracé par les responsables concernés, un regain de confiance etune relative quiétude permettent à l'observateur d'espérer des changements dansl'appréhension des pathologies à déclaration obligatoire. Le point révélateurdu plan d'action (P.A.) est l'approvisionnement des structures sanitaires enmédicaments et produits anti-tuberculeux et le suivi de l'exécution desprogrammes relatifs aux 08 bureaux d'hygiène inter-communaux (BHIC) et destrois services de prévisions épidémiologiques (SEMEP) de la wilaya.Parallèlement à celà, le secteur de la Santé prévoit la mise en service de l'unitédénéonatalogie de l'hôpital d'Aïn-Témouchent et la création d'un complexe mèreet enfant sans donner des échéances. Les craintes des transferts abusifs desmalades vers les hôpitaux spécialisés des wilayas limitrophes seront-ellesélaguées ? Ce que tous espèrent.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com