Ain-Defla - Revue de Presse



La santé scolaire en débat La journée d?information autour de l?évaluation du programme de santé scolaire, organisée par la direction de la santé de la wilaya de Aïn Defla à l?école paramédicale de Khemis Miliana la semaine dernière, a eu le mérite de mettre en évidence les insuffisances dans ce domaine à travers les nombreuses communications des médecins de la wilaya et en présence de représentants du secteur de l?éducation et de quelques municipalités. A la lecture de la synthèse élaborée par le service concerné, il ressort que parmi les affections dépistées, c?est la pathologie buccodentaire qui est la plus fréquente puisque l?on a dépisté au cours de l?année 2003-2004, 23 493 cas soit 68,49%, dont 6856 ont été pris en charge. D?autres affections ont également été enregistrées au cours de la même année. Il s?agit notamment de l?énurésie (1837 cas), les déficiences visuelles (1357), les pathologies liées à l?hygiène corporelle (gale et pédiculose). D?un autre côté, il y a lieu de rappeler que les actions entreprises dans le cadre du programme de santé scolaire ont lieu au sein des unités de dépistage et de suivi, dont 22 relèvent du secteur de l?éducation, cependant 4 seulement répondent aux normes édictées par la tutelle, selon le président de la commission de la santé et de la population à l?APW. Toujours selon le rédacteur de la synthèse, le taux de couverture globale pour l?année 2003-2004 a atteint 53,05% sur un total d?élèves examinés estimé à 99 972, dont 22,01% ont bénéficié d?une prise en charge spécialisée. Un taux jugé encore insuffisant. La raison principale serait liée aux moyens de déplacement des élèves. Les actions entreprises dans ce milieu visent essentiellement à instaurer une éducation sanitaire avec les moyens disponibles en faisant appel à tous les partenaires par l?organisation de campagnes de communication sociales autour des thèmes tels que la prévention du sida, des accidents de la route. Notons que trois points essentiels ont retenu l?attention des responsables en charge d?évaluer le programme de santé scolaire, à savoir l?amélioration des activités dans les Unités de dépistage et de suivi (UDS), en les équipant de façon conforme aux normes, le suivi rigoureux des élèves souffrant d?affections chroniques, et la redynamisation des comités de coordination dont le rôle a diminué, selon un membre de l?APW. Les APC, par le biais de leurs représentants et élus de la population doivent s?impliquer davantage pour corriger les anomalies signalées ici et là par les services concernés au niveau de la direction de la santé. Or, des chiffres révèlent que sur 244 anomalies constatées dans les cantines par exemple, seules 80 ont été corrigées (année 2003-2004). Dans le domaine de l?environnement, les services communaux ont effectué 65 interventions sur 333 anomalies signalées. D?aucuns évoquent les moyens insuffisants dont disposent les municipalités, alors que d?autres accusent ouvertement les collectivités locales du manque d?intérêt.

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