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Chlef - Plus de 800 ha de terres agricoles intégrés dans des zones urbanisables



Chlef - Plus de 800 ha de terres agricoles intégrés dans des zones urbanisables
Entre «sacrifier» les terres agricoles ou les équipements publics, les autorités ont plutôt préféré la première solution devant la pression sociale.

L’urbanisation à outrance des grandes agglomérations a entraîné une consommation effrénée et désordonnée du foncier urbain, touchant même les terres agricoles parmi les plus fertiles de la région.

Entre «sacrifier» les terres agricoles ou les équipements publics, les autorités ont plutôt préféré la première solution devant la pression sociale.

C’est ainsi que plus de 800 hectares de parcelles agricoles, appartenant à des exploitants publics et privés, ont été intégrés, ces dernières années, dans les zones à urbaniser dans la seule commune de Chlef, à la faveur de l’élaboration et de l’actualisation du Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme (PDAU) du chef-lieu de wilaya.

La décision avait été entérinée par les pouvoirs publics qui justifiaient ces expropriations par «l’absence de foncier urbain».

253 ha de ces terres ont déjà été utilisés pour la construction de cités d’habitation et d’un hôpital, à la périphérie ouest de la ville de Chlef.

Absence de foncier urbain

372 autres hectares, situés le long de la bretelle de l’autoroute et à Ouled Mohamed, seront, à leur tour, utilisés très prochainement pour des projets similaires.

Le wali de Chlef a annoncé récemment que 1300 logements de type LPA seront réalisés sur ces espaces, avec l’accord des élus de l’APW.

On croit savoir que le dossier y afférent est déjà sur le bureau de l’assemblée de wilaya pour approbation.

Quant aux 214 ha restants, ils sont, nous dit-on, destinés à des projets futurs dans les mêmes secteurs.

Comme on le voit, tout le patrimoine agricole et forestier ceinturant l’agglomération de Chlef, va en se rétrécissant, aggravant davantage les problèmes de circulation, de pollution et d’environnement que rencontrent les habitants de cette métropole.

Pourtant, les solutions de rechange existent, selon des spécialistes qui ont beaucoup planché sur le sujet après le séisme du 10 octobre 1980.

Ahmed Yechkour
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