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Tigzirt - Débat sur les CET et les décharges contrôlées




Tigzirt - Débat sur les CET et les décharges contrôlées
En marge de la journée portes ouvertes sur l'agriculture organisée par la subdivision de Tigzirt, wilaya de Tizi Ouzou, le directeur de l’environnement a été l'auteur d'une intervention sur les décharges contrôlées et les centres d’enfouissement technique (CET).

Un sujet d'actualité aussi bien à Tigzirt que dans d'autres localités de la wilaya.

Il faut souligner qu’un projet de réalisation d’un CET dans la région de Tigzirt a fait l’objet d’un blocage par des citoyens, soucieux de leur santé et de celle de leurs enfants, en raison des conséquences qu’aurait une telle réalisation.

Le directeur de wilaya en charge de la question environnementale a consacré plus de deux heures, images à l’appui, à expliquer à l’assistance les avantages d’une décharge contrôlée et d’un CET.

Il a cité l’exemple du centre d’enfouissent de Oued Falli, dans la commune de Tizi Ouzou, conçu pour les communes de Tizi Ouzou, Tirmitine et Draâ Ben Khedda, implantée dans une zone où sera réalisée la nouvelle-ville de Tizi Ouzou qui accueillera 70 000 habitants.

Selon le conférencier, la réglementation interdit l’implantation d’un tel ouvrage, à moins de 200 m des habitations.

«L’aménagement d’une décharge contrôlée est une nécessité absolue», dira-til, et d’ajouter : «Pas de risque de lixiviats».

Selon toujours l’orateur, de jeunes chômeurs peuvent s’investir dans le transport des déchets et créer aussi, des déchetteries, avant d’expliquer que la récupération des déchets engendrerait des postes d’emploi avec un chiffre d’affaires de 846 709 500 DA par an.

Rien que pour les bouteilles en PET, dont la quantité est estimée à 22 680 tonnes/an, le gain dans sa récupération sera de 612 360 000 DA.

A la question de savoir si la Direction de l’environnement aurait les moyens de pénaliser, à défaut de sensibiliser, les citoyens qui jettent leurs déchets n’importe où, transformant la wilaya toute entière en «dépotoir», vu le nombre de décharges sauvages qui naissent chaque jour sur les accotements des routes, le premier responsable de l’environnement à Tizi Ouzou dira : «Notre direction, à elle seule, ne peut pas tout régler.

Néanmoins, je lance un appel aux trentaines d’associations écologiques que compte la wilaya de se constituer partie civile.»

K. Bougdal


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