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Skikda
Le 60ème anniversaire du déclenchement de la Révolution est venu, presque à temps, pour titiller les méninges de quelques artistes et hommes de culture locaux.Tant mieux, car la scène culturelle au niveau de la wilaya est quasiment moribonde et les quelques initiatives tentées ici et là, ne sont en fait que bricolage et tapage budgétivores. Dans cette ambiance qui ne fait qu'ancrer l'inculture, deux institutions culturelles autonomes semblent opter pour la valorisation du fait culturel. Le théâtre Régional de Skikda et la Maison de la culture sont actuellement à la phase finale de deux programmes.Au théâtre, on est en train de parfaire les retouches pour réussir «les journées nationales du théâtre révolutionnaire» qui se tiendront du 30 octobre au 2 novembre 2014. Ces journées ne représentent en fait qu'un tremplin devant permettre à la direction du théâtre régional de postuler, en pole position, à l'organisation d'un festival national du théâtre révolutionnaire.En plus de quelques troupes ayant déjà confirmé leur participation, le public est invité surtout à assister à un essai de théâtralisation des poèmes révolutionnaires de Dr Ahmed Nouar.Ce mathématicien connu au niveau local pour ses penchants artistiques a accouché d'un ensemble d'?uvres écrits dans le genre «Malhoune» pur. D'une qualité supérieure, ces poèmes restent à eux seuls un évènement. Leur mise en scène par le théâtre régional devra certainement les porter vers le haut et combler le grand public. A la maison de la culture, on semble opter pour la proximité culturelle, comme le mentionne M. Maghlaoui, le directeur de cette institution.«En collaboration avec la faculté des lettres de l'université de Skikda, on s'attèle à organiser la première édition du «cavalier des rimes», un concours de poésie. Cette manifestation est destinée aux étudiants uniquement qui auront toute latitude de rimer l'image qu'ils se font de la Révolution. Nous cherchons à travers cette initiative à intéresser les jeunes pour qu'ils soient acteur de la célébration du 60ème anniversaire de la Révolution, et non de simples récepteurs.» explique le directeur de la maison de la culture.





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