Sétif

Les villes de l'intérieur du pays accusent un déficit en centres d'hémodialyse. C'est le constat " amer " qui a été dressé récemment par le président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR). En effet, contrairement aux wilayas du Centre, dont Alger et Blida notamment, enregistrant une grande disponibilité en matière de centres d'hémodialyse, d'autres wilayas, à l'instar d'Oum El Bouaghi, Tizi-Ouzou, Relizane et Mostaganem? continuent à accuser une insuffisance en la matière. Toutefois, au grand bonheur des insuffisants rénaux résidant à Ain Azel (sud de Sétif), un nouveau centre de dialyse sera prochainement ouvert. Les insuffisants rénaux résidant à Ain Azel n'auront plus à se déplacer au chef-lieu de wilaya pour des séances d'hémodialyse, à la faveur de l'ouverture dans leur ville, dès "l'été prochain", d'une nouvelle structure prodiguant ce type de soins, a-t-on appris avant-hier auprès de la direction de la santé.Le nouveau centre de dialyse devant être installé et équipé dans les locaux de l'Etablissement hospitalier d'Ain Azel, un chef-lieu de daïra abritant plus de 50.000 habitants, sera doté, dans une première phase, de six lits, ce qui évitera aux patients le calvaire des déplacements et des attentes à Ain Oulmène ou à Sétif, a souligné la même source. La nouvelle structure qui fonctionnera sans discontinuer (H 24) suffira aux besoins des insuffisants rénaux de la ville d'Ain Azel, où seize malades sont recensés, ainsi que des localités limitrophes comme Bir Haddada et Ain Lahdjar, a-t-on ajouté. Le centre d'hémodialyse de l'hôpital d'Ain Azel, un établissement de 120 lits inauguré en 2006, a été lancé en travaux en décembre 2014.