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L'Ecole une passion, pas une névrose


L'Ecole une passion, pas une névrose
Le contresens éducatif du moment n'est tout autre qu'un phénomène plus nocif que le débat politicien actuel. Parents et élèves sont déboussolés, cherchant des repères, des signes d'apaisement de cette crise qui dure depuis 2007 et qui prend le caractère d'une véritable indiscipline de la part des enseignants grévistes. Une trace ' Y-a-t-il encore des maîtres motivés, qui veulent des jours tranquilles dans les classes, où le savoir s'éclate sans accrocs et sans ses revendications socioprofessionnelles qui n'en finissent pas et dont les " demandeurs " prennent leurs désirs salariés pour des réalités. La " culture " ou le phénomène de l'argent branche plus que jamais ces collectifs. L'école d'aujourd'hui, telle que la consomme la société algérienne avec une égale gloutonnerie, c'est la pente vers la déchirure et la guerre des syndicats. Réalisme ou fantastique, c'est le même à la carte au c?ur même du système éducatif. Nombreux sont les événements regrettables qui se produisent dans le secteur de l'Education nationale, où se dispute la prééminence farouche de la contestation souvent irréaliste. Les syndicats " têtes de série " des arrêts de travail répétés et contraire, à la relation de travail exploitent à leur profit chaque ambiguïté, chaque compromis pour faire tournoyer leurs revendications, voire leurs désirs au-dessus de l'école et de l'élève. Ces enseignants, qui ont pour vocation de souffler un grand vent aux relents d'exigences irréalistes, semblent en fait ne se soucier à aucun de leur débrayage. Il paraît, en tout cas, dans le c?ur éploré des parents d'élèves: l'école, c'est désormais le "massacre des innocents" au nom de la " liberté" syndicale. Certains sont allés jusqu'à affirmer que l'esprit revendicatif des enseignants y règne en maître des lieux au détriment de l'acte pédagogique. Sans se porter à ces extrémités, la plus juste de cette crise dénonce une fantastique "alliance" syndico-politique contre le savoir, contre l'élève, mieux encore contre l'avenir de cette génération prise en otage par cette causalité diabolique. En avant, toute, vers la régression du système éducatif! Au terme d'un soigneux diagnostic sans complaisance dans le secteur, la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, s'est dit disposée à ramener la controverse avec les partenaires sociaux sur le terrain des faits, soit une réflexion commune et un dialogue d'ensemble qui devrait être une concertation de rigueur, car le secteur de l'Education nationale a été transformé en lieux où tous les conflits sociaux sont provoqués pour un oui ou pour un non. Le cursus scolaire et la vie des établissements scolaires sont aussi devenus perméables à tous les coups et où les élèves sont au quotidien "soûlés" par ces graves sauvages. Face à cette mêlée confuse et à ces reproches contradictoires, la vertu de Mme Benghebrit est de calmer le jeu, mais jusqu'à quand ' Dans ce collectif de travailleurs de l'Education nationale prosternée devant le dinar, on ose même défendre les valeurs non cotées par la relation de travail ou le droit syndical.Pour terminer, il y a lieu de rappeler que Mme Benghebrit, depuis son arrivée à la tête de ce secteur, ?uvre pour que l'école algérienne, qui est considérée chez les parents d'élèves et l'ensemble de la société comme une passion, ne devienne pas une névrose pour l'Etat et pour la société.


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