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Polémique sur l'octroi de la publicité par l'opérateur Ooredoo à la presse algérienne



Polémique sur l'octroi de la publicité par l'opérateur Ooredoo à la presse algérienne
Les propos tenus récemment par Joseph Ged, le patron de l'opérateur Qatari de téléphonie mobile, ont fini par provoquer une polémique, à laquelle le ministre de la Communication a été invité à réagir.Ainsi, le ministre a affirmé, à ce propos, que M. Joseph Ged "a parlé de diffamation et d'insulte et non pas de critique". Il a précisé que le responsable d'Ooredoo "a dit qu'il ne donnera pas de publicité aux journaux qui diffament et attaquent l'Etat (algérien) et le Qatar". M. Grine a indiqué, à cet égard, que les propos de Joseph Ged sont "sensés" et qu'il "soutenait" sa démarche, parce qu'après tout, a-t-il expliqué, "c'est notre démarche en termes de déontologie et de professionnalisme". Pour rappel Joseph Ged avait précisé que son entreprise ne cautionnera "d'aucune façon les attaques personnelles [...] contre les leaders "ni du pays qui nous fait l'honneur de nous accueillir et qui tient une place si chère dans nos c?urs : l'Algérie, ni du pays d'où a commencé l'aventure Ooredoo : le Qatar". Des journaux et des journalistes ont réagi à ce qu'ils ont considéré comme une pression politique de l'opérateur de téléphonie mobile. Par ailleurs, le ministre de la Communication, Hamid Grine, a plaidé pour une relation "professionnelle et de confiance" entre les chargés de communication institutionnelle et les journalistes, rappelant les principales missions des uns et des autres, dont notamment le respect des règles de la déontologie. "Le chargé de la communication doit respecter le journaliste, ne pas lui mentir et ne pas le manipuler", a souligné M. Grine lors d'une conférence intitulée sur "les règles non écrites de l'activité des chargés de communication". Considérant qu'"il n'y a pas de grand et de petit journaliste, ni de grand et petit journal", le ministre a insisté sur la nécessité du respect de la déontologie de la profession en entretenant une relation "professionnelle" et de "confiance" entre les parties concernées (médias et institutions). Il a axé, à ce propos, sur l'importance pour les chargés de communication de suivre des formations leur permettant de s'acquitter de leur mission dans les meilleures conditions possibles. M. Grine a jugé "important" que le chargé de communication soit en "contact permanent" avec son responsable hiérarchique qu'il doit "consulter avant la diffusion de toute information".





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