Algérie - A la une

On vous le dit
-Djaballah «dribble» SoltaniLors du duel retransmis par la chaîne satellitaire KTV et qui a opposé cheikh Djaballah à Bouguerra Soltani, on a mesuré le fossé qui sépare les deux dirigeants islamistes. Cheikh Djaballah a paru plus à l'aise et son argumentation plus convaincante dès lors qu'il a appelé un chat un chat, alors que son interlocuteur s'est illustré par un discours brouillon et controversé qui n'a pas convaincu l'animateur de l'émission, qui est resté sur sa faim. Mais le «clou» de cette rencontre a été atteint lorsqu'à la fin, à la question : «Boiuteflika est-il un démocrate ou un dictateur '» Djaballah a clairement répondu que le nouvel élu est un «superdictateur», alors que Soltani a évité de répondre, se perdant dans des explications qui ont manifestement agacé l'animateur.-Nuit cauchemardesque à MouzaïaLe centre-ville de la commune de Mouzaïa a vécu une soirée cauchemardesque au lendemain de l'élection présidentielle. Trois policiers blessés, un commissaire tabassé et un jeune homme atteint grièvement par balle dans des circonstances inconnues, tel est le bilan des affrontements qui ont eu lieu, vendredi en début de soirée, entre deux bandes rivales et la police. Une violence inouïe qui a semé le désordre et traumatisé les habitants du centre-ville, qui ont assisté aux événements. Ainsi, l'insécurité est toujours présente et devient de plus en plus inquiétante, surtout lorsque des armes à feu, en sus des sabres, sont utilisées. Face à la montée dangereuse, menaçante et angoissante de la violence à Mouzaïa, les habitants interpellent les plus hautes autorités du pays afin d'endiguer le mal. Une enquête est en cours pour déterminer les raisons et les mobiles du déclenchement de cette violence. -Les vedettes d'ici et d'ailleursAlors que sous d'autres cieux, les «vedettes» du football, en plus de consacrer leur expérience au service des jeunes de leur pays, mettent souvent la main à la poche pour créer des centres de formation pour accueillir les talents, chez nous, c'est l'appétit vorace qui a droit de cité chez certaines «idoles» qui cherchent toujours à soutirer le maximum d'argent à l'Etat en contrepartie d'allégeances suspectes. Leur apport à la société et aux jeunes est pratiquement nul, puisqu'ils ne se sont pas particulièrement distingués par un apport quelconque. Ainsi, l'on a appris qu'un ancien «héros» de la fameuse équipe de 1982 a été «promu» à la tête d'une «commission» qui ne dépend ni de la FAF ni d'un autre organisme chargé de la prospection des jeunes talents. Louable initiative, diriez-vous ! Mais contre espèces sonnantes et trébuchantes, puisque l'intéressé touche 20 millions par mois ! Bien qu'il soit loin, très loin du besoin?-Les grèves se succèdent et ne se ressemblent pas Les étudiants du département d'architecture de l'université Ammer Thelidji de Laghouat ont entamé, hier, une grève pour revendiquer «une formation d'architecte digne de ce nom et dans de meilleures conditions, le droit d'accéder au mastère 1 sans condition, notamment pour les étudiants du système classique». Dans une déclaration signée par six organisations estudiantines, les étudiants déplorent aussi «les flagrantes carences en supports et équipements pédagogiques ainsi que la mauvaise prise en charge des étudiants sur le plan de la recherche. Les étudiants sont privés de sorties pédagogiques».Un autre mouvement de grève concerne les employés du Centre national du registre du commerce (CNRC). «Après un sit-in organisé devant le siège de notre employeur, nous avons décidé, à l'unanimité, d'entamer une grève pour protester contre le licenciement d'un de nos collègues sans aucun respect des procédures légales», dénoncent les employés protestataires.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)