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L'artiste peintre Ahmed Salah Bara



L'artiste peintre Ahmed Salah Bara
Eposition ? Il a peint l'Algéroise à sa manière et avec un style propre à lui, le peintre néo-orientaliste Ahmed Salah Bara a exposé à l'hôtel El-Djazaïr (ex-Saint George) d'Alger du 12 au 22 du mois en cours.Toutes les toiles vous interpellent avec leurs couleurs, vous plongent, le temps d'une visite de l'exposition, dans une magnifique vie traditionnelle d'antan. Un voyage à la Casbah, où l'Algérois vous révèle sans contexte un beau répertoire enrichi de motifs et de couleurs vives inspirés de vies réelles ayant une âme. Elles semblent vous parler, vous interpeller et même vous inviter à partager des moments et déguster le café algérois d'antan.Les toiles de cet autodidacte âgé de 44 ans venu de Oued Kebrit Sedrata (Souk Ahras), retracent différentes scènes de la vie quotidienne de la femme algéroise, avec tout l'amour d'un artiste pour son art?auquel il se donne à fond pour dire que cette femme existe toujours et préserve son patrimoine. Diplômé en biologie animale de l'université d'Annaba, il est également poète. Il a transposé ses poèmes dédiés à la femme algéroise sur ses toiles qui ne laissent pas indifférent. Une belle pratique artistique qui s'ajoutera?aux 400 toiles soigneusement peintes depuis 20 ans. Le don de Bara s'est dévoilé lors de sa première exposition individuelle tenue grâce au club culturel de son université d'El-Bouni (Annaba), en juin 1994, l'année où il a achevé ses études universitaires. Il expose les moindres coins de sa ville natale tels que perçus par le regard d'un artiste. On peut citer «la rue Victor-Hugo» et la «statue de la Liberté», l'olivier «Saint Augustin», les places «Taghaste» et «Serdouk» (le coq) ainsi que la femme rurale avec son habit traditionnel. «J'exposais mes ?uvres en collectif pendant mon cursus universitaire lors de la Journée de l'étudiant. Toutefois, mes expositions étaient très timides en raison de la conjoncture difficile?de l'époque. J'exposais rarement aussi dans des centres culturels dont le palais de la culture d'Annaba en 1995», nous dira Ahmed Salah. Et en raison justement de cette conjoncture, il n'a pu, alors, bien exposer qu'après avoir pris attache à Alger avec l'association «El Djahidhia» faute d'espaces d'exposition à Annaba et Souk Ahras et le chômage. «Au début je me suis présenté en tant que poète et artiste peintre au regretté Tahar Ouattar qui m'a permis d'exposer pendant un mois dans sa galerie.» L'artiste estime que cette période a été un déclic ayant dévoilé son don, via les séries d'expositions dans différentes expositions individuelles ou collectives avec de grands artistes peintres à Alger (Mohamed-Khedda, El-Mougar, Asla, Bab Ezzouar et Bouffée d'art de Ben Aknoun) où pratiquement toutes ses toiles ont été vendues. En élargissant ses relations et contacts avec le monde culturel et les médias et également grâce à la toile et à facebook, Mohamed Salah se dit plus épanoui et mieux connu. Son souhait maintenant est de dépasser les frontières pour exposer ses ?uvres à l'étranger.





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