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Incarcération des généraux Benhadid et «Hassan»



Incarcération des généraux Benhadid et «Hassan»
Plusieurs personnalités nationales et historiques, dont un ancien haut gradé respecté par le président Bouteflika et des moudjahidine, ont discrètement intercédé, en fin de semaine, auprès du chef de l'Etat afin d'obtenir la grâce (en cas d'avancement des procédures) ou la libération du général à la retraite Hocine Benhadid et du général-major Abdelakder Aït Ouarabi, dit Hassan.«Si la mesure est prise par le chef de l'Etat, elle interviendrait à l'occasion du 1er Novembre», a indiqué notre source. Mardi dernier, le président de l'Organisation des retraités de l'ANP, le général à la retraite Mohamed Oudaï, a sollicité le président Bouteflika pour «peser de tout son poids afin d'obtenir la libération du général Benhadid en raison de son passé glorieux d'ancien moudjahid (il a rejoint la révolution à l'âge de 16 ans), de son âge (72 ans), des fonctions qu'il a occupées au sein de l'armée et enfin de son état de santé qui ne résistera pas aux conditions de détention». L'Organisation des retraités de l'ANP a également précisé qu'elle «ne veut pas interférer dans les affaires de justice». Le général Benhadid a été arrêté mercredi soir alors qu'il rentrait chez lui à Ben Aknoun (Alger) avant d'être placé sous mandat de dépôt par le tribunal de Sidi M'hamed à Alger et incarcéré à la prison d'El Harrach.Ses avocats dénoncent les conditions d'arrestation et le viol des procédures dans son cas, d'autant qu'aucune plainte n'a formellement été déposée contre lui. Ce sont ses déclarations, le 22 septembre dernier, sur radio M du site d'information Maghreb Emergent ? il avait critiqué Saïd Bouteflika, le chef d'état-major Ahmed Gaïd Salah et l'homme d'affaires Ali Haddad ? qui seraient derrière cette arrestation. Pour le cas du général-major Aït Ouarabi, qui était à la tête du Scorat, service de l'antiterrorisme au sein du DRS, arrêté le 27 août chez lui à 21h hors des heures réglementaires d'interpellation, il est poursuivi pour «destruction de documents et infraction aux consignes». Son avocat, Mokrane Aït Larbi, a également dénoncé les vices de procédures concernant son client, incarcéré à la prison militaire de Blida (sud d'Alger).


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