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ES Sétif
Appelé à relever un autre défi, le onze ententiste a, une nouvelle fois, tenu ses engagements. Malgré les mauvaises conditions climatiques et l'absence d'une bonne partie de son public.Celui-ci n'a toujours pas oublié la «mésaventure» vécue à Blida avant la finale de la LDC, les Noir et Blanc, qui n'ont pas été impressionnés par l'identité et la carte de visite de l'adversaire, ont fait le match qu'il fallait. Notamment dans les domaines physique et tactique. Bien organisés, les Sétifiens bien emmenés par le duo Zerara-Delhoum, au four et au moulin, gagnent bon nombre de duels et déstabilisent le dispositif de Garrido.Contrairement à leurs adversaires, qui ont ressenti les effets du manque de compétition, les Sétifiens ont tenu le coup physiquement. L'état du terrain, trempé par une pluie abondante, n'a pas influé sur le rendement des camarades de Ze-Ondo, qui auraient pu plier le match bien avant la série fatidique.L'inefficacité des Ententistes devant les bois adverses a retardé l'échéance, une fois de plus. Ne pouvant démentir l'adage «jamais deux sans trois», l'Entente, qui a gagné la 2e Coupe arabe aux dépens du WA Casablanca et la 18e édition de la LDC au stade Mustapha Tchaker, trouve les ressources mentales pour non seulement dépasser le choc du but encaissé à l'ultime seconde du temps additionnel, mais réussir un sans-faute lors des tirs au but.«La bonne gestion de cette pénible épreuve des penaltys démontre que l'équipe a gagné en maturité. Il n'est pas donné au premier venu de surmonter aussi facilement le coup du but encaissé à quelques secondes de la fin du match. Il faut avoir du caractère pour réagir de la sorte. Nous sommes contents de la prestation fournie par le groupe qui n'a pas douté un seul instant.Présent dans les duels, le collectif qui vient de sortir un bon match face à une solide formation égyptienne est à féliciter», dira, non sans fierté, l'entraîneur adjoint Fares Belkheir, l'autre cheville ouvrière du staff technique sétifien qui a bien étudié son coup. D'autant plus qu'une bonne partie du travail fait à Sidi Moussa a été consacrée aux tirs au but. Lesquels ont permis à l'Aigle noir de glaner un autre titre et d'enflammer par là même l'antique Sitifis, qui renoue avec le récurrent rituel des sept jours et sept nuits de fête.L'arrêt décisif de Khedaïria, qui mériterait une chance en équipe nationale, donne le coup d'envoi à une liesse indescriptible. Rues et ruelles de la capitale des Hauts-Plateaux, où l'on hume le football, sont envahies par une marée humaine. Celle-ci prend possession de la chaussée où la circulation automobile est presque impossible au niveau des artères principales de l'agglomération qui passe une autre nuit blanche. Bref, les guerriers de Sétif, qui pensent déjà au big match devant les opposer au MOB ce samedi à Béjaïa, viennent de bénéficier de deux jours de repos bien mérités?





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