Algérie - A la une


El-Bayadh
Des milliers de vacanciers originaires de la région d'El-Bayadh ont mis le cap sur les camps de toile et autres aires de vacances de la Kabylie maritime.Il y a moins d'une décennie seulement, nul n'aurait cru que les enfants des Hauts-Plateaux seraient tentés par les monts et rivages de la Kabylie et pourtant le déclic s'est déclenché comme par enchantement, et l'on assiste, depuis le début de l'année 2010, à une véritable ruée vers ces contrées au paysage pittoresque qui n'ont pas encore livré tous leurs secrets.Des milliers de vacanciers originaires de la région d'El-Bayadh ont changé brusquement de cap et, sans crier gare, ont pris d'assaut les camps de toile et autres aires de vacances de Bejaïa. Les Aoutiens, comme ils préfèrent qu'on les surnomme, des enseignants en particulier, sont de retour de ces contrées qui, nous disent-ils, les ont ensorcelés par la beauté indescriptible des lieux à découvrir et à explorer recoin par recoin avec leur multitude grottes et comme dirait notre vaillant et sage ami Kay, dans l'une de ses nombreuses citations : «Si tu vas à Bejaïa, n'oublie pas de monter là-haut et de saluer Yemma Gourraya» du haut du fortin.Il ne s'agit nullement des deux derniers tubes de l'année en vogue mais d'un hommage à la beauté des lieux mais aussi d'un rite que chaque Algérien devrait accomplir au moins une fois dans sa vie. Subjugués, voire envoûtés par la beauté du paysage et la diversité de la faune et de la flore locale de cette région de Kabylie, les Aoutiens ne rêvent que d'une seule chose : retourner l'année prochaine quel qu'en soit le prix à payer. Les premiers charmés et séduits par la beauté des sites, les seconds motivés par le sens de la curiosité, et les tout derniers préfèrent le mot rituel à accomplir annuellement, ne serait-ce qu'une fois dans sa vie.Des centaines de familles, toutes couches de la société confondues, qui les uns entassés par dizaines dans des bus de transport de voyageurs mis à leur disposition par les ?uvres sociales de leurs organismes employeurs, ou d'autres dans la voiture se sont lancés à la conquête des massifs montagneux et plages dorées. Envoûtés par la beauté des plages de Tychi, Aokas, Souk Lethnine ou Melbou, ils ont passé un séjour inoubliable le plus souvent sous des tentes dans des camps de toiles ou dans de minuscules appartements, certes très chers, pas moins de 10.000 DA la nuitée, mais à quelques pas seulement de la plage.Des lieux et des sites enchanteurs qui ont marqué à vie des centaines de familles et des milliers de jeunes colons et même des personnes du troisième âge qui se sont offert le luxe de contempler les stalagmites et stalactites des grottes d'Aokas, d'escalader et de gravir en bout de compte les flancs du piton rocheux qui mènent jusqu'à Yemma Gouraya qui culmine jusqu'à plus de 1 700 mètres d'altitude.Et comme la fin justifie les moyens, ces vacanciers, aux revenus modestes, ont pour la plupart cassé leur tirelire et se sont saignés à blanc pour découvrir, pour la première fois, l'une des plus belles régions du pays. L'unanimité a été de rigueur chez tous ces estivants qui nous ont affirmé d'une seule et même voix : «Good bye et à l'année prochaine my Kabylie et si c'était à refaire, je recommencerai», devait conclure notre cher ami Kay.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)