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Des articles pour toutes les bourses


Des articles pour toutes les bourses
Même à la veille de l'Aïd El Fitr, les boutiques de prêt-à-porter continuent d'accueillir les clients. L'achat des vêtements est devenu le souci majeur des ménages. Il n'est pas possible de « zapper » cette fête où principalement les enfants s'enorgueillissent de leurs beaux habits. Un simple tour dans les boutiques de la capitale révèle cette fièvre acheteuse. Personne ne rentre bredouille chez lui. La multitude des marques de vêtements, la diversité de la provenance a chassé le spectre de la pénurie. Importés de Turquie, de Chine ou de Syrie, une panoplie d'articles à des prix différents, les produits ne sont pas destinés à la même clientèle.Les produits dissemblables par la qualité du tissu et les couleurs, les prix diffèrent aussi d'une boutique à une autre. Les robes, aussi bien celles destinées aux fillettes qu'aux bébés, sont entre 4000 et 3000 DA pour les articles de fabrication turque. Du côté des garçons, les pantalons courts ou bermudas sont entre 2.000 et 2.500 DA. Pour les chaussures, les prix vont de 2.000 DA et plus. Pour répondre au mieux aux exigences et inquiétudes des parents, différentes enseignes affichent des réductions et des remises allant jusqu'à 50%. C'est le cas des magasins « Jules », « Morera » et « Actua » installés au Centre commercial de Bab Ezzouar. Dans la première échoppe, les tee-shirts sont cédés à 1500 DA, une aubaine pour les jeunes qui n'ont pas lésiné sur les moyens pour en rafler le maximum. C'est le cas de Riad qui s'est présenté à la caisse avec pas moins de quatre tee-shirts. Ces promotions ont permis au magasin d'écouler tout le stock en vue de l'acquisition d'une nouvelle collection. Effervescence similaire au magasin « Thallys ». Les fillettes et les garçonnets sont bien servis. Une panoplie de vêtements en provenance du Pakistan, du Vietnam d'une qualité supérieure est proposée. Cette enseigne qui dispose de trois magasins à travers Alger est devenue une destination des mères de famille.L'autre destination des bourses modestes est incontestablement les magasins « Printemps ». Située dans la commune de Mohamadia (Cinq Maisons), cette échoppe ne désemplit pas. En réalité les achats des vêtements de l'Aïd ont débuté depuis l'entame du mois de carême. « J'ai déjà fait mes achats à la première semaine de Ramadhan. Il y a un meilleur choix et on peut trouver la taille voulue », dira cette maman en quête d'accessoires pour sa fille de 8 ans. Rien n'est laissé au hasard, l'habit doit être parfait avec sa chaussure et son sac assortis sans oublier les chouchous si la fillette ne passe pas chez la coiffeuse pour un brushing.L'achat des vêtements pour l'Aïd exige souvent un budget. Salim, papa de deux garçons de 16 et 12 ans, avoue avoir mis de côté 20.000 DA pour chacun des enfants. Fatiha, maman d'une fille de 5 ans, affirme avoir dépensé plus de 15.000 DA pour les vêtements et les chaussures de l'Aïd. Face à ces grosses dépenses, les modestes bourses ont trouvé leur compte dans les vêtements d'origine chinoise et syrienne. 4000 DA par enfant suffisent pour se tirer d'affaire. Yazid, papa de quatre enfants, dira : « J'ai acheté des vêtements pour mes quatre enfants et ils seront beaux comme l'ensemble des enfants. Rien ne vaut le sourire d'un enfant en cette journée de l'Aïd qui est en réalité leur fête ». A l'impossible nul n'est tenu. Le principe est de ne pas vivre au-dessus de ses moyens. Le marché permet désormais cette posture de mesure même si pour l'Aïd on peut se faire un petit plaisir coûteux.


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