Algérie - A la une

« Sonatrach va garder un bon niveau d'investissements », selon son PDG



« Sonatrach va garder un bon niveau d'investissements », selon son PDG
Dans le cadre des 10es journées scientifiques et techniques de Sonatrach, tenues à Oran au centre des conventions, Kheïredine Ghanem, analyste principal du marché pétrolier, a fait part, hier, d'indices prévoyant une remontée des prix du pétrole à partir de la fin de l'année en cours. Les prévisions élaborées par plus de 30 spéculateurs du marché pétrolier sur la base de futurs contrats d'achat renseignent sur une augmentation des prix du pétrole à 57,2 dollars le baril en fin d'année en cours, à 62,2 dollars en 2016 et à 70 dollars en 2017.Dans sa communication intitulée « raisons de la baisse des prix du pétrole et perspectives d'évolution », animée lors d'une table ronde sur « la commercialisation de l'énergie », il a cité, parmi les indices de cette remontée, le recours des USA à la baisse de sa production pétrolière après la chute des prix en dessous du seuil planifié à 57 dollars le baril. Il a estimé également que l'Opep pourrait contribuer à la hausse des prix en cas d'accord sur une baisse de la production qui dépasse les 30 millions barils/jour depuis trois années.De son côté, le PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi, a indiqué que la compagnie va garder un bon niveau d'investissements, et ce, malgré la conjoncture actuelle marquée par la chute des prix du pétrole. Selon lui, « il faut seulement en réduire le coût ». Lors d'un point de presse organisé, en marge de ces journées, Mazouzi a souligné que la baisse actuelle du prix du pétrole n'allait pas influer sur le devenir des grands projets de Sonatrach.Concernant le transfert de technologie, notamment celle en rapport avec l'exploitation du gaz de schiste et les autres technologies utilisées dans le domaine de l'énergie, le PDG de Sonatrach a estimé que de telles rencontres sont d'excellentes opportunités pour comprendre les nouvelles techniques et technologies. Lors de ces journées, des spécialistes ont abordé la problématique de l'hygiène, de la sécurité et de l'environnement sous divers angles.Brihoum Adel, spécialiste en médecine du travail, a évoqué les règles d'ergonomie à respecter pour garantir les conditions optimales permettant aux personnels d'assurer en toute sécurité leurs missions. Sur un autre registre, le professeur Rabah Kerbachi de l'Ecole polytechnique d'Alger a souligné, lors d'une table ronde, que « l'Afrique n'est pas responsable de la situation du réchauffement de la planète car elle émet très peu de gaz à effet de serre ».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)