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«Que la communauté internationale s'assume»



«Que la communauté internationale s'assume»
Appel ? C'est le message adressé par les jeunes Sahraouis à la communauté internationale alors que «le régime marocain fait fi de la légalité internationale et du respect des principes des droits de l'homme».Tous les jeunes Sahraouis rencontrés lors de notre virée dans les camps de réfugiés de Tindouf étaient unanimes sur «la nécessité de trouver un mécanisme de surveillance et de protection des droits de l'homme» au Sahara occidental. M.?Fadel, au «nom de tous les jeunes Sahraouis» exige de l'ONU d'honorer rapidement son engagement d'organiser un référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui. «La politique est aux politiciens, mais le Polisario s'est, à maintes reprises, déclaré mobilisé pour appuyer auprès du Conseil de Sécurité, l'élargissement du mandat de la Minurso à la protection et au respect des droits de l'Homme au Sahara occidental», a-t-il rappelé non sans évoquer le sort réservé aux prisonniers politiques sahraouis qui croupissent dans les geôles marocaines. D'une seule voix, Ahmed Salem et son ami Fadel ont estimé que l'ONU ainsi que toutes ses agences spécialisées et concernées ainsi que toutes les institutions internationales humanitaires doivent apporter une assistance efficace et multiforme aux réfugiés sahraouis. Ils se sont spécifiquement adressés à la France officielle et à l'Espagne officielle pour leur demander d'honorer les valeurs de leurs Etats respectifs, en adoptant, dans ce conflit du Sahara occidental, des positions politiques claires et conformes au droit international et à la volonté du reste de la communauté internationale. Enfin, nos deux jeunes qui «aspirent à un avenir meilleur», ont lancé un appel à tous les jeunes à travers le monde «à se solidariser avec le peuple sahraoui et à le soutenir dans sa lutte légitime pour la liberté, l'autodétermination et la justice». Difficile de résumer le calvaire des Sahraouis forcés à l'exil en quelques lignes. «Nos souffrances sont sans limites. Dépendre carrément des aides qui nous viennent des pays amis, faire face à de multiples contraintes dans les camps, faire des allers et retours en attendant que l'ONU daigne enfin bouger le petit doigt et entendre parler des violations systématiques des droits de l'homme de l'autre côté du mur de la honte, sont autant de supplices auxquelles nous faisons face au quotidien. Cependant, notre calvaire ne devrait pas s'éterniser. Nous sommes un peuple de guerriers. Là où la diplomatie ne mène à rien, place... aux armes», ont soutenu les deux amis.





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