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Yennayer unifie Tamazgha



À l'instar des autres régions de Tamazgha, l'Algérie s'apprête à célébrer Yennayer, le Nouvel An berbère, dans la joie et la convivialité à travers l'ensemble des régions du pays, et ce malgré lapandémie du coronavirus.À l'instar des autres régions de Tamazgha, l'Algérie s'apprête à célébrer Yennayer, le Nouvel An berbère, dans la joie et la convivialité à travers l'ensemble des régions du pays, et ce malgré lapandémie du coronavirus.
Plusieurs rites et symboles caractérisent cette célébration, selon les connotations régionales. Cependant delà? des différences régionales, l'objectif des rituels est toujours le même : le présage d'une nouvelle année féconde. Le copieux repas familial (imensi n yennayer) est le rituel principal des célébrations. A noter que les activités marquantes ont déjà commencé, avant le jour "J", que ça soit sur le plan officiel qu'officieux. Dans les rues et les places commerciales, les magasins sont approvisionnés, depuis le début du mois de janvier, de toutes sortes de produits, friandises et douceurs. Aux côtés des amandes, noisettes, cacahuètes, pistaches, sont exposées, également des fruits secs, à l'instar des figues sèches et fruits de saison, très prisés à cette occasion.
En dépit de la cherté des produits mis à la vente à cette occasion, les algériens restent, dans leur ensemble, attachés à cette fête. Ces produits, d'habitude facultatifs, deviennent indispensables pour les ménagères pour la préparation de cette fête qui, tradition oblige. Pour que la nouvelle année entamée soit prospère et la terre plus fertile. Sur le plan officiel, les différentes institutions publiques, en particulier les établissements sous tutelle du ministère de la Culture et des Arts, ne cessent de se mettre de la partie à célébrer cet événement depuis sa reconnaissance le 12 janvier 2018, comme Fête nationale. D'ailleurs, les festivités prennent une autre connotation dans le contexte politique actuel.
À l'exception des célébrations dans le contexte intime, les établissements sous tutelle du ministère de la Culture et des Arts ont élaboré un programme d'activités culturelles et artistiques et les établissements scolaires ne seront pas en reste. Pour cette année, c'est à la capitale des Aurès Batna, avec ses hameaux et ses villages perchés, que revient la célébration officielle du Nouvel An amazigh. Projections de films, représentations théâtrales, ateliers d'apprentissage de Tamazight ainsi que des conférences thématiques sur la culture amazighe font partie de ces festivités lancées officiellement depuis vendredi dernier à Batna pour marquer la double dimension culturelle et historique de Yennayer. Ces célébrations prennent la forme de journées culturelles, où les algériens affichent leur culture traditionnelle de manière globale et réaffirment leur propre identité et leurs revendications politiques.
On ne peut parler de Yennayer sans évoquer la fameuse victoire remportée par le roi Chachnaq sur le roi pharaon Ramsis II. C'est pourquoi, toutes les dispositions ont été prises pour l'inauguration d'une statue, au centre ville de Tizi Ouzou pour ressusciter le jour "J", celui qui a pris le pouvoir à la mort de son beau-père Psousennès II et fonda la 22e dynastie égyptienne en 950 avant J-C, une date choisie comme le point de départ du calendrier agraire amazigh
Plusieurs rites et symboles caractérisent cette célébration, selon les connotations régionales. Cependant delà? des différences régionales, l'objectif des rituels est toujours le même : le présage d'une nouvelle année féconde. Le copieux repas familial (imensi n yennayer) est le rituel principal des célébrations. A noter que les activités marquantes ont déjà commencé, avant le jour "J", que ça soit sur le plan officiel qu'officieux. Dans les rues et les places commerciales, les magasins sont approvisionnés, depuis le début du mois de janvier, de toutes sortes de produits, friandises et douceurs. Aux côtés des amandes, noisettes, cacahuètes, pistaches, sont exposées, également des fruits secs, à l'instar des figues sèches et fruits de saison, très prisés à cette occasion.
En dépit de la cherté des produits mis à la vente à cette occasion, les algériens restent, dans leur ensemble, attachés à cette fête. Ces produits, d'habitude facultatifs, deviennent indispensables pour les ménagères pour la préparation de cette fête qui, tradition oblige. Pour que la nouvelle année entamée soit prospère et la terre plus fertile. Sur le plan officiel, les différentes institutions publiques, en particulier les établissements sous tutelle du ministère de la Culture et des Arts, ne cessent de se mettre de la partie à célébrer cet événement depuis sa reconnaissance le 12 janvier 2018, comme Fête nationale. D'ailleurs, les festivités prennent une autre connotation dans le contexte politique actuel.
À l'exception des célébrations dans le contexte intime, les établissements sous tutelle du ministère de la Culture et des Arts ont élaboré un programme d'activités culturelles et artistiques et les établissements scolaires ne seront pas en reste. Pour cette année, c'est à la capitale des Aurès Batna, avec ses hameaux et ses villages perchés, que revient la célébration officielle du Nouvel An amazigh. Projections de films, représentations théâtrales, ateliers d'apprentissage de Tamazight ainsi que des conférences thématiques sur la culture amazighe font partie de ces festivités lancées officiellement depuis vendredi dernier à Batna pour marquer la double dimension culturelle et historique de Yennayer. Ces célébrations prennent la forme de journées culturelles, où les algériens affichent leur culture traditionnelle de manière globale et réaffirment leur propre identité et leurs revendications politiques.
On ne peut parler de Yennayer sans évoquer la fameuse victoire remportée par le roi Chachnaq sur le roi pharaon Ramsis II. C'est pourquoi, toutes les dispositions ont été prises pour l'inauguration d'une statue, au centre ville de Tizi Ouzou pour ressusciter le jour "J", celui qui a pris le pouvoir à la mort de son beau-père Psousennès II et fonda la 22e dynastie égyptienne en 950 avant J-C, une date choisie comme le point de départ du calendrier agraire amazigh
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